La Bretagne est très en retard pour l'enseignement de ses langues. En Alsace, tous les enfants apprennent leur langue et l'enseignement bilingue y progresse très rapidement. En Corse, il reste 53 enfants qui ne l'apprennent pas encore et il y est prévu la généralisation de l'enseignement bilingue immersif ou semi-immersif. Un vaste plan de formation des enseignants est programmé. Au Pays-Basque nord, 64 % des écoles proposent cet enseignement.
En Bretagne les élèves qui en bénéficient sous une forme ou une autre sont de l'ordre de 3 %. Ce n'est plus une question de vie, mais de survie à brève échéance !
La situation dans les autres régions montre que nous n'avons pas besoin de tout attendre de l'État et qu'il est possible de nous prendre en mains si nous en avons la volonté.
Même la Constitution française (art 1 et 72 – point 1 et 2) permet aux Régions de prendre leurs responsabilités en la matière. Encore faudrait-il le réclamer.
Breizh-ImPacte propose depuis début 2015 des mesures concrètes pour aller dans ce sens. Sa pétition a obtenu plus de 1.000 soutiens en moins d'un mois, dont celui de nombreuses personnalités du monde économique, politique, culturel, associatif, comme celui d'un grand nombre de parents d'élèves et d'enseignants.
Les « Assises » promises et annoncées pour le 15 octobre se sont transformées en simples « Rencontres régionales de la langue bretonne » qui seront sans lendemain, sans une autre ambition que celle affichée actuellement, sauf à être dynamisée par les militants !
Qu'attendent les élu.e.s et les responsables du Conseil régional pour se saisir des possibilités existantes et exiger la mise en place de la « Nouvelle politique linguistique et culturelle » dont les cinq départements bretons ont besoin ?
Pour Breizh-ImPacte, Yannig Baron