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La spirale de la dépression de la nuit du 15 au 16 octobre dans l'est de l'Atlantique nord est reproduite sur la pochette du vinyl “Mad in sérénité” de Gilles Servat de 1988. Le CD (épuisé) ne l'a pas reprise...
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Mention au dos de la pochette du 33 tours de Gilles Servat. La spirale de la dépression de la nuit du 15 au 16 octobre 1987 est bien l'image satellite de l'ouragan.
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La Chanson “Tempête” de Gilles Servat est en partie consacrée à l'ouragan. Copie des paroles au dos de ”Mad in sérénité”.
- Dépêche -
Émission sur l'ouragan de 1987 en Bretagne sur Tébéo cette semaine
Cette semaine, mercredi 3 et vendredi 5, sur Tébéo sera diffusée une émission relative à l'ouragan d'octobre 1987 en Bretagne.
Par Gwenaelle Pelliet pour ABP le 2/07/13 17:39

L'émission, du 2 juillet à 20 h 45, préalablement annoncée ici, sera rediffusée mercredi 3 juillet à 22 h 30 et vendredi 5 juillet à 12 h 30 sur la chaîne de télévision Bretagne Ouest Tébéo du Télégramme, canal 31 de la TNT. (voir le site) pour regarder l'émission en direct sur ordinateur.


En effet, dans la soirée du 15 octobre il faisait très chaud, et, dans la nuit du 15 au 16 octobre 1987 les vents ont soufflé très fort, les volets claquaient, des arbres sont tombés, des voitures ont été soulevées ainsi que les bateaux dans les ports. Le plan Orsec a été déclenché. Des éditions spéciales du Télégramme et d'Ouest France sont parues afin de montrer les dégâts.

(voir le site) de alertes-meteo, qui revient sur l’événement et ses conséquences avec force précisions précédé un témoignage de l'époque paru dans un livre d'Alain Cabon Trente catastrophes dans l'Ouest aux éditions Ouest France.

Cet hiver-là, les ventes de tronçonneuses – afin de dégager les forêts – ont augmenté ainsi que les commandes d'installation de cheminées, celles-ci de façon spectaculaire.

À Quimper, le mont Frugy est devenu chauve. Les enfants des écoles quimpéroises ont participé à son reboisement en 1989 : Gilles Servat en parle d'ailleurs dans sa chanson

Cet article a fait l'objet de 1092 lectures.
Gwenaelle Pelliet, Quimpéroise, ancienne fonctionnaire, bénévole multi-média pour le site www.agencebretagnepresse.com, Actualité culturelle du Finistère (agenda et comptes-rendus)
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Vos 4 commentaires
Maryvonne Cadiou Le Mardi 2 juillet 2013 23:26
J’ai la chance d’avoir vu l’émission sur l'ouragan d'octobre 1987 sur mon ordinateur ce soir.
Je la trouve remarquablement bien construite, sans atermoiements inutiles, mais avec des souvenirs forts, des images impressionnantes.
Si on l’avait oublié ou pas su, sont exposées ici les conséquences graves dont on ne se doute pas forcément, (9 morts en Bretagne et Normandie par la suite), avec les pertes financières des entreprises et artisans, les travaux de restauration (Melgven), de reboisement, avec interviews de l’époque, à chaud ou un an après ou encore dix ans plus tard, les leçons tirées, la solidarité...
L'accent a été bien mis sur la non-info au niveau national... avec la ou les explications. À remarquer : Yves Philippe, journaliste breton, a appelé à Paris le 16 et AFP, prévenant d'un drame en Bretagne.
"Ah oui, Combien de morts ?" fut la réponse...
Même si nous nous doutions que « pas de sang à la Une » était la raison d’un silence national de deux semaines à ma connaissance (avec la princesse Diana en couverture, le Nouvel Obs publia des photos, sur réclamations de Bretons de Paris avertis par leur famille au pays), nous en avons bien ici la preuve dans la bouche de Yves Philippe.
55 minutes intelligentes d’une densité rare.
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Christian Rogel Le Mercredi 3 juillet 2013 13:54
Je dis souvent que plusieurs affaires criminelles graves survenues en Bretagne ont été autocensurées par les journalistes parisiens, même quand il y avait des morts.
Le plus marquant a été l'assassinat par une bande d'un jeune couple pour les cambrioler et prendre leur 4x4.
Une marche blanche de 1500 personnes dans Brest et pas un mot sur les écrans !
La raison en est simple : il ne faut pas toucher à l'image de la Bretagne qui est une terre de vacances (pour nombre de journalistes) et surtout pas un réduit pour loulous de banlieue.
C'est la même chose en Corse pour les explosions visant les biens immobiliers : au-dessous de 200 par an ou de 10 par nuit, les journalistes n'en parlent pas.
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Gérard GAUTIER Le Mercredi 3 juillet 2013 19:31
Ne pouvant voir l’émission j’espère qu’elle fera, ensuite, l’objet d’un D.V.D.
Il m’arrive souvent de penser, avec émotion, à cet ouragan qui m’a beaucoup marqué par sa brutalité et... son « traitement » médiatique.
Le matin de la tempête s’ouvrait, à Saint-Malo, le Salon de la Communication que j’organisais pour le compte de la Chambre de Commerce. Le soir, je couchais à côté du Sillon et n’ai pas eu le temps de m’endormir. Nous avons ensuite avec les pompiers passé la nuit à tenter, en vain, de consolider la structure pourtant impressionnante, mais toutes les «armatures » se déboulonnaient et les pièces de vissage tombaient « comme à Gravelotte »...dantesque !
Le lendemain matin nous avons été obligés d’annuler la manifestation, pour des raisons de sécurité.
En repartant vers Saint-Brieuc je me suis arrêté à la station service avant l'hôpital et qui a aujourd’hui disparu. Le pompiste m’a dit qu’habitant prés du cimetière il avait vu une « pierre tombale en granit » soulevée comme fétu de paille et être retombée de l’autre côté de la rue... Sur la route ce n’étaient qu’arbres abattus, route encombrée, désastre.
Cela a été un drame - oublié des parisiens - pour les Hommes, pour la Nature et pour le Patrimoine de la Bretagne .
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Gwenaelle Pelliet Le Mercredi 3 juillet 2013 19:51
Ce jour du 15 octobre, il faisait une chaleur étouffante ; le soir, j\'étais en réunion associative, je n\'ai pu regagner mon domicile vers 23 h, les arbres étaient jonchés sur le sol, j\'ai pris un autre itinéraire où les pompiers ramassaient les fils électriques tombés ; le vent a soufflé fort la nuit vers minuit, les volets claquaient, à la radio, ils avaient prévenu de ramasser les salons de jardin. Le lendemain, il n\'y avait pas de courant, pas de radio. Les services administratifs où je travaillais ainsi que mon mari nous avaient demandé de ne pas nous déplacer si cela était difficile. Je me souviens des congélateurs qui étaient à vider, les gens donnaient spontanément leurs denrées afin de ne pas les jeter. Les voitures ont été écrasées sous les arbres des allées de Locmaria. Les Finistériens se sont équipés de tronçonneuses, pour dégager les bois, et s\'offrir une cheminée. Il y avait également du sable rouge qui s\'était déposé sur les véhicule, cette poussière venait semble-t-il du Sahara. Le Frugy a été reboisé grâce au conseiller municipal Daniel Le Bigot, aujourd\'hui Adjoint à l\'Urbanisme à Kemper avec les enfants des classes primaires de Quimper. C\'est pour cela que Gilles Servat fait allusion dans sa chanson La Route de Kemper. Oui, il faut regarder cette émission par devoir de mémoire, pour nous Bretons.
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