L'UDB, présente dans le Poher pour les élections cantonales comme pour les municipales, est en contact avec le PS et différentes forces de gauche dans plusieurs communes et grandes villes de Bretagne (Brest, Quimper, Saint-Brieuc, Vannes, Nantes…). Une fois de plus l'UDB s'engagera avec ses partenaires pour "combattre la politique de rigueur de Nicolas Sarkozy, la baisse dramatique du pouvoir d'achat, la précarité de l'emploi, les atteintes aux libertés…"
Dans cette mobilisation électorale pour la Bretagne et contre la politique de Sarkozy, l'UDB, discrète sur le sujet pour ne pas nuire aux discussions, ne peut que "déplorer l'absence d'union à gauche sur Carhaix, malgré le bon bilan de l'équipe sortante, ses projets d'avenir, la main tendue du maire divers-gauche, Christian Troadec, et une proposition particulièrement généreuse d'accord ! Gageons que les Carhaisiennes et les Carhaisiens sauront clairement identifier et sanctionner l'artisan irresponsable de la division de la gauche."
Pour l'UDB, le principal responsable de la désunion à gauche n'est autre que le conseiller général, Richard Ferrand, soutenu dans ce travail de démolition systématique par Jean-Pierre Jeudy. Depuis des mois, ils n'ont de cesse de multiplier les « clauses suspensives » et les conditions irrecevables, allant jusqu'à désavouer la première adjointe au maire, Hélène Guillemot ainsi que Serge Couteller et Valérie Le Tannou et proposant une union où le maire pourrait même être minoritaire ! Un travail de démolition de l'esprit d'union irresponsable, totalement aux antipodes des préoccupations quotidiennes de l'équipe municipale sortante, qui, dans un souci d'efficacité et d'apaisement de la vie politique locale, voulait rassembler toute la gauche autour d'un projet ambitieux pour Carhaix, dans l'intérêt partagé et solidaire des Carhaisiennes et des Carhaisiens.
"Richard Ferrand"
"Il vit et vote à Motreff et se présente à Carhaix !"
Le microcosme politique carhaisien bruisse de nombreuses rumeurs et parfois d'informations plus sérieuses, dont une ne manquera pas d'intéresser les Carhaisiens. C'est aujourd'hui officiel, Richard Ferrand n'est pas inscrit sur les listes électorales de Carhaix. Il reste donc électeur sur Motreff, commune où le préfet du Finistère l'avait sommé de s'inscrire après l'épisode troublant de sa carte électorale et de sa domiciliation à la maison des services publics (!). Si , par hasard, il était présent sur une liste, il ne pourrait voter ni pour lui ni pour ses colistiers. Grotesque.
On est en droit de se demander si un conseiller général, prétendant annoncé par la presse au poste de premier magistrat sur la ville, peut prendre autant de légèreté avec les règles qui s'appliquent à tous. Il nous semble qu'en politique il faut une morale : "pour prétendre administrer une commune, il faut au minimum y vivre et y résider". À trop se sentir au dessus du lot, Richard Ferrand pourrait bien perdre de sa superbe et montrer son véritable visage, celui d'un arriviste peu scrupuleux, prêt à tout pour obtenir un poste. Ce n'est pas ce visage que la gauche doit mettre en avant si elle veut se reconstruire durablement.
UDB Kreiz Breizh