Ugo Cappellacci, du parti de Berlusconi, vient d'être élu président, tandis que les indépendantistes et autonomistes sardes rassemblent 9 % des voix.
Le multimillionnaire Renato Soru ne pourra pas continuer à gouverner la Sardaigne après sa défaite aux dernières élections qui ont eu lieu les 15 et 16 février. Le candidat de droite, Ugo Cappellacci, l'a largement battu. Après dépouillement de 90 % des bulletins, il a récolté 51,9 % des votes, tandis que Soru en enregistre 42,9 %. Soru a reconnu sa défaite et a félicité le nouveau chef de l'exécutif sarde.
Le troisième homme de cette élection est l'indépendantiste Gavino Sale, qui avec 3,1 % des votes a obtenu le meilleur résultat de l'histoire de son parti, Indipendèntzia Repùbrica de Sardigna (IRS). Viennent ensuite deux autres candidats, le socialiste Peppino Balia (1,6 %) et un autre indépendantiste, Gianfranco Sollai (0,5 %).
En ce qui concerne les listes en présence pour la présidence, les résultats sont encore plus clairs en faveur de la droite. La coalition "Pol de la Llibertat" a enregistré 56,7 % des votes. Le parti nationaliste sarde Partito Sardo d'Azione (PSd'Az), (4,4 % des voix) qui en est membre disposera de trois députés. La liste "liste de centre gauche" a récolté 38,6 % des voix. Dans cette coalition il y avait une autre formation "sardiste", scission du PSd'Az, le Rosso Mori a obtenu 2,3 % des voix et disposera d'un siège.
La liste indépendantiste de l'IRS, qui était présenté en solitaire, a obtenu 2,1 % des votes, tandis que les indépendantistes d'Unidade Indipendentista (une coalition dirigée par Sardigna Natzione) atteint difficilement 0,4 % des suffrages.
Ces résultats montrent un léger accroissement du nationalisme sarde, aussi bien du côté des autonomistes que des indépendantistes. En 2004, les autonomistes du PSd'Az avaient obtenu 3,8 % des votes (élections sur liste), tandis qu'aujourd'hui, cette même formation scindée en deux parvient à 6,5 % des suffrages. En ce qui concerne les indépendantistes, il y a cinq ans IRS et Sardigna Natzione récoltaient 1,7% des voix. Aujourd'hui, les deux formations enregistrent 2,5 % des suffrages. En tout, les partis nationalistes sardes enregistrent 9 % des votes.
La ville de l'Alguer, enclave catalane en Sardaigne, s'est prononcée majoritairement pour Cappellacci. Le candidat de droite y rassemblent 51,2 % des votes, tandis que Soru en cumule 45 %. Le dirigeant indépendantiste Gavino Sale fait un score modeste à 2,4 %.
Article traduit du catalan : MónDivers.cat est partenaire d'Eurominority.eu