C'est le mois de juin, on a du mal à y croire : vents, pluie et froidures ont empêché la bonne croissance des salades, des tomates, les fèves sont infestées de pucerons et le mildiou guette les plants de pommes de terre.
Mais dans le potager de Jean-Charles Perazzi, on fait contre mauvaise fortune bon coeur, on rit du jardin à la française et du Salon du livre de Versailles ( voir notre article ), on admire la pertinence du cactus, pourvoyeur d'aiguilles à coudre, de tequila et de réserve d'eau dans le désert. On embrasse les paysans d'Amérique du Sud qui donnent leurs haricots en or au touriste jardinier qui ignore les frontières...