Div Yezh se félicite de la proposition de madame Aubry, tenue lors de son passage en Bretagne, de généraliser l'offre et l'organisation de l'enseignement du breton. Cette proposition permettrait d'offrir à un maximum d'enfants les avantages liés au bilinguisme précoce, tels que l'amélioration des capacités intellectuelles, et les facilités d'accès à l'apprentissage des langues étrangères. Cette proposition permettrait également d'assurer la pérennisation de la langue bretonne. Ces propos rappellent ceux tenus par Eva Joly, candidate à la présidence pour Europe Écologie Les Verts.
Le manque d'enseignants souligné par Madame Malgorn est réel mais c'est un problème technique que l'Éducation nationale peut régler en quelques années par une formation adaptée auprès des futurs enseignants. Des solutions fort peu couteuses existent mais il faut la volonté de les mettre en place en particulier au niveau législatif.
L'enseignement d'une langue régionale en France n'est pas un droit mais une simple possibilité que l’Éducation nationale peut très bien refuser, sans raison valable, comme ce fut le cas à la rentrée dernière à Pluguffan et à Saint-Herblain. Div Yezh rappelle qu'elle attend le vote d'une loi reconnaissant l'enseignement des Langues Régionales comme un droit pour les parents ce qui permettra la généralisation de l'offre d'enseignement du breton.
Si on ajoute les prises de position de François Hollande, autre candidat à la primaire socialiste qui s'est déclaré en faveur de la modification de la Constitution pour ratifier la charte européenne des langues régionales, on voit bien l'intérêt que suscite les langues régionales dans la société.
De grandes manifestations sont d'ailleurs prévues le 31 mars 2012, à Quimper, Toulouse, Bayonne, Perpignan, Ajaccio et Strasbourg pour appuyer nos demandes.