Historien et chercheur, passionné de Bretagne, c'était un écrivain et l’auteur de nombreux ouvrages.
Par Philippe Argouarch pour ABP le 26/03/20 10:42
Nous apprenons le décès d'un des fondateurs du parti politique Union Démocratique bretonne (UDB): Jean-Yves Veillard .
Historien et chercheur, passionné de Bretagne, c'était un écrivain et l’auteur de nombreux ouvrages. Il est l'auteur d'une thèse sur Rennes au XIXe siècle mettant en relief le milieu des architectes et de l'urbanisme et il est le co-auteur du Dictionnaire du patrimoine breton.
Il a été conservateur du musée de Bretagne de Rennes de 1967 à 2000, auquel on doit l'exposition sur les Seiz Breur. Il est par ailleurs co-auteur d'un livre sur ce mouvement artistique créé par un groupe d'artistes bretons entre les deux guerres mondiales. Il a été associé à la vie des trois musées rennais : le musée de Bretagne, le musée de la Bintinais et les Champs libres.
Dans sa jeunesse il a fait partie des scouts Bleimor comme Alan Stivell et Donatien Laurent disparu hier. C'était un grand défenseur de la langue bretonne.
Malade depuis une dizaine d'années et âgé de 81 ans, il est décédé hier mercredi.
Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Je l'ai bien connu, car, c'est lui qui m'avait hébergé en juin 68, alors que j'étais curieux de voir la queue de la comète insurrectionnelle à Rennes (un modeste piquet de grève à Beaulieu). C'était quelqu'un d'extrêmement cultivé et qui avait passé une quinzaine de certificats universitaires tournants autour de l'histoire et de l'archéologie. Moins de 2 ans après, il était le procureur à la voie métallique, façon Vichinski, qui énonça l'acte d'accusation des "gauchistes" des sections Paris-Nord et de Rennes de l'UDB, le 1er février 1970, à Quimper pour une exclusion totalement hors des procédures civilisées, la crainte étant mauvaise conseillère. Il en est resté une durable assimilation de l'UDB à une entité compagnon de route du PC, ce dont elle n'a pu se défaire qu'en allant sur les thèmes de l'écologie politique. Yann-Cheun savait montrer une exquise urbanité et le bref contact que nous eûmes, 30 ans plus tard, lors de la plus grande manifestation pour le breton qui ait eu lieu à Quimper était presque chaleureux.
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Muzellec Alain Le Vendredi 27 mars 2020 08:19
Emañ c'hwezh ar c'hwervoni ganit, Christian. Buhez berr ur "c'hozh goz" ne galv ket kalz e kenver labour Yann Cheun.
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Christian Rogel Le Vendredi 27 mars 2020 13:48
N'intenten ket diskouez santidi ez-personel. Er c'hontrol. N'eus ket tu da welout "Ar Goz breizhek" evel un dra hep pouez. Chanchet eo bet emdroadur an UDB, mod pe vod. N'eo ket bet kontet an holl istor c'hoazh. Alain, tu tu ne vois pas que l'évocation du traitement de "la crise gauchiste de l'UDB" n'implique pas forcément un sentiment personnel. C'est un fait d'histoire qui date de 50 ans et n'implique qu'une poignée de personnes vivantes avec lesquelles j'ai pu avoir des relations très courtoises par la suite. Oui, les fondateurs de l'UDB ont, malgré tout, joué un rôle important sur la scène politique, ne serait-ce que parce qu'il y a un ersatz de théâtre politique breton, grâce à eux. Doit-on, pour autant, balayer la poussière sous le tapis ? Comme exemple simple, le retard de l'UDB à soutenir officiellement Diwan (certains UDBistes ont été membres fondateurs) vient, très probablement de l'épisode anti-gauchiste, dans la mesure où l'UDB était, à son corps défendant, prisonnière des ses alliances locales; Se rappeler qu'un pratiquant émérite du breton comme Hélias était peu enthousiasmé, au début, par l'enseignement en breton. La fréquentation quotidienne d'un milieu enseignant de gauche en était la raison.
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Christian Rogel Le Dimanche 5 avril 2020 17:28
N'intenten ket diskouez santidi ez-personel. Er c'hontrol. N'eus ket tu da welout "Ar Goz breizhek" evel un dra hep pouez. Chanchet eo bet emdroadur an UDB, mod pe vod. N'eo ket bet kontet an holl istor c'hoazh. Alain, tu tu ne vois pas que l'évocation du traitement de "la crise gauchiste de l'UDB" n'implique pas forcément un sentiment personnel. C'est un fait d'histoire qui date de 50 ans et n'implique qu'une poignée de personnes vivantes avec lesquelles j'ai pu avoir des relations très courtoises par la suite. Oui, les fondateurs de l'UDB ont, malgré tout, joué un rôle important sur la scène politique, ne serait-ce que parce qu'il y a un ersatz de théâtre politique breton, grâce à eux. Doit-on, pour autant, balayer la poussière sous le tapis ? Comme exemple simple, le retard de l'UDB à soutenir officiellement Diwan (certains UDBistes ont été membres fondateurs) vient, très probablement de l'épisode anti-gauchiste, dans la mesure où l'UDB était, à son corps défendant, prisonnière des ses alliances locales; Se rappeler qu'un pratiquant émérite du breton comme Hélias était peu enthousiasmé, au début, par l'enseignement en breton. La fréquentation quotidienne d'un milieu enseignant de gauche en était la raison.
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Christian Rogel Le Dimanche 5 avril 2020 17:32
N'intenten ket diskouez santidi ez-personel. Er c'hontrol. N'eus ket tu da welout "Ar Goz breizhek" evel un dra hep pouez. Chanchet eo bet emdroadur an UDB, mod pe vod. N'eo ket bet kontet an holl istor c'hoazh. Alain, tu tu ne vois pas que l'évocation du traitement de "la crise gauchiste de l'UDB" n'implique pas forcément un sentiment personnel. C'est un fait d'histoire qui date de 50 ans et n'implique qu'une poignée de personnes vivantes avec lesquelles j'ai pu avoir des relations très courtoises par la suite. Oui, les fondateurs de l'UDB ont, malgré tout, joué un rôle important sur la scène politique, ne serait-ce que parce qu'il y a un ersatz de théâtre politique breton, grâce à eux. Doit-on, pour autant, balayer la poussière sous le tapis ? Comme exemple simple, le retard de l'UDB à soutenir officiellement Diwan (certains UDBistes ont été membres fondateurs) vient, très probablement de l'épisode anti-gauchiste, dans la mesure où l'UDB était, à son corps défendant, prisonnière des ses alliances locales; Se rappeler qu'un pratiquant émérite du breton comme Hélias était peu enthousiasmé, au début, par l'enseignement en breton. La fréquentation quotidienne d'un milieu enseignant de gauche en était la raison.