Comité de soutien de Jerôme Kerviel : MISE AU POINT
4 ans ont passé et certains politiques prennent en compte en fait ce que le comité de soutien de Jérôme Kerviel avait dénoncé lors du procès de 2010, à savoir ces aberrations, ces dysfonctionnements, dans un procès entièrement à charge. A l'époque, Kerviel était traité de tous les noms dans l'indifférence générale. Même la presse, à part l'ABP, avait pris le parti de la banque. Kerviel était au fond du trou, mais nous étions déjà quelques milliers au comité pour le soutenir.
Depuis, les soutiens qui se sont multipliés, et le témoignage de la courageuse commandante Nathalie Le Roy ont dû le soulager, de même que la présence importante de David Koubbi.
La capitale elle-même s'est réveillée en 2014, des peoples lançant un comité de soutien à Jérôme Kerviel (sic), procédé peu élégant validé par Kerviel lui-même, lequel avait pourtant validé le comité de soutien de la première heure, qui l'a tenu à bouts de bras, au cours de ces 4 années, dans les moments difficiles ( (voir le site) ).
N.B J.K n'a jamais répondu aux demandes d'interview de l'ABP
Le comité historique créé le 11 juin 2010 est toujours là, car la mobilisation continue, axée dorénavant sur la condamnation de la Société Générale, et ceci jusqu'au bout. Tant mieux si d'autres nous rejoignent, car des millions de contribuables sont floués et les dérives du système bancaire existent de plus en plus, défiant les politiques qui d'ailleurs les acceptent.
Espérons que la commandante Nathalie Le Roy sera bien protégée et qu'elle résistera aux pressions de toutes sortes. Ce fut notre premier souci lors de cette révélation, car nous avons connu par exemple le sort réservé aux 2 seuls témoins de JK, Sylvain P. et Philippe Houbé, le second licencié par la banque et tous 2 abandonnés à leur triste sort pendant que les collabos obtenaient 7 ans de salaire.
Vu les conséquences de ces révélations, mensonges voire parjures qui seront dénoncés si tout est remis sur la table, sans compter le discrédit sur le milieu financier etc., il est à craindre que l'Etat laisse ce dossier s'enliser malgré la pression de plusieurs élus.