Claude Huart Peintre et Graveur
Réstropective 1945-2013 à QUIMPERLE
« Je peins ce que je vois mais je vois ce que je veux » C.H.
C'est tout l'itinéraire de la vie d'un homme que propose l'exposition de Quimperlé avec une grande diversité. De la Bretagne aux îles des tropiques, l'oeuvre se déroule au fil du temps avec de nombreuses huiles, esquisses, gravures et céramiques. Huart sollicité de toutes parts par ses nombreux admirateurs répond aux sollicitations avec gentillesse et disponibilité, l'oeil vif et la réplique sincère, visiblement heureux de retrouver un grand nombre d'amis le jour du vernissage. Il garde l'enthousiasme du jeune peintre qui continue de nourrir son oeuvre.
Né en Picardie en 1931, il est nommé professeur de dessin au lycée de Lorient
et devient en 1964 premier directeur de l'école des Beaux Arts qu'il dirige pendant 25 ans. Il s'installe en 1979 entre Le Pouldu et Doëlan. Huart illustrera les oeuvres de ses amis écrivains Xavier Grall, Charles Le Quintrec, Marie Le Drian. Son oeuvre a par ailleurs été exposé à New-York, Bâle, Montreux etc... et régulièrement à la galerie du Faouedig à Lorient.
« La peinture de Claude Huart enchante les murs de la chapelle des Ursulines, Sans ostentation elle régale les yeux autant que l'esprit. Claude est un poète de la couleur, il aime partager son expérience et son exposition est un sourire de printemps.... Ghislaine Huon a réalisé un excellent travail dans la lignée de son engagement pour les peintres du Pouldu » commentait Bernard Le Floc'h de l'Institut Culturel de Bretagne au cours de la visite.
Une nouvelle fois Quimperlé vaut le détour pour découvrir un très bon peintre et un grand Monsieur.
Pratique : Chapelle des Ursulines tous les jours sauf le mardi de 14h30 à 19h.
Médiathèque de Quimperlé 18 place saint Michel : Oeuvres gravées.
Entrée libre aux heures d'ouverture : Tél 02 98 35 17 30
Conférence VENDREDI 23 MAI à 18 H, l'oeuvre de Claude Huart par Ghislaine Huon, entrée libre.
Les éditions Locus Solus éditent l'ouvrage "De la Bretagne aux îles" par Ghislaine Huon.