Ce soir avait lieu la traditionnelle cérémonie des voeux du Président de Quimper-Communauté Bernard Poignant et des Adjoints et Conseillers Municipaux.
Mme Béatrice Mérand, a indiqué qu'il y aurait cette année la création d'un Centre Intercommunal d'Action Sociale. Le contexte économique limite les comptes publics. La Mairie a résorbé les emplois précaires, ce qui a bénéficié à 57 agents, notamment dans les Services Enfance et Social. Il y aura la modernisation des Services Techniques ainsi que du Self. Il y aura une aide complémentaire pour les agents dont les traitements sont les plus bas. Les troubles musculo-squelettiques ont affecté 36 agents, et la prise en charge est assurée par la Direction des Ressources Humaines. 20 jeunes ont été embauchés en contrat-avenir.
M. Bernard Poignant a pris ensuite la parole, indiquant qu'il va falloir s'adapter aux nouveaux rythmes scolaires. Il sera fait un travail pour une meilleure communication interne, une communication plus créative, beaucoup plus de temps pour communiquer ; réunions « entre nous » , projet intranet qu'attendent avec impatience les agents.
Parmi les évènements de la Collectivité, 3 décès, dont Albert Seznec le 2 janvier 2013, Vice-Président de Quimper-Communauté, voir article agencebretagnepresse (voir le site)
18 agents sont partis en retraite, dont 3 en invalidité , 46 salariées ont donné naissance, et d'autres départs en congé maternité sont annoncés.
Bernard Poignant revient maintenant sur les projets 2013 où l'argent public est rare, l'emploi est aussi de plus en plus rare. Le chômage touche aussi notre ville. La Collectivité a de l'épargne chinoise, asiatique et américaine. Les dotations vont baisser. La Cour des Comptes s'attaque aux dépenses des Collectivités locales.
En 1993, il y avait 4 communes dans Quimper-Communauté : Quimper, Ergué-Gabéric, Plomelin et Guengat ; nous sommes maintenant à 8 qui vont aboutir à un pacte fiscal. Il faut maintenir un niveau de service public. "Préférer le contrat à la contrainte".
La Ville de Quimper a une dette raisonnable pouvant être résorbée en 3 - 4 ans si on s'en donne les moyens.
Bernard Poignant assure, que malgré la crise, il faut investir.
Concernant le service public, il croit au service public de la France, notamment pour l'accès des citoyens aux écoles, aux garderies, les crèches, la cantine, le sport, la culture. Il indique que le Figaro du 1er septembre 2012 critiquait les fonctionnaires et leurs privilèges, Bernard Poignant martèle « non on ne sape pas le service public »
Bernard Poignant a laissé la place à la chorale formée par le Comité des Oeuvres Sociales (C.O.S.) de la Mairie, qui s'intitule « Choeur de Ville », "la liberté, c'est si facile de rendre les gens heureux, alors avance, avance" dont M. Poignant indique qu'un C.D. reprenant les titres est vendu à 5 € dont les bénéfices sont reversés à une association d'enfance handicapée.
Ensuite le personnel s'est rendu à un buffet, permettant de converser entr'eux - un spectacle ensuite leur était offert.