Ils sont bénévoles à Taol Kurun depuis vingt ans. Anne-Marie donne des cours de breton et a fait des milliers de crêpes pour Diwan, Annig héberge, organise, prépare les repas.
Sans eux, ni Diwan, ni le festival Taol Kurun n'existeraient. Ils travaillent dans l'ombre, bien cachés des caméras et des journalistes, dans les cuisines, le backs-stage de la scène, derrière la buvette, dans les voitures où les pots de colle voisinent avec les affiches, le sandwich vite avalé.
Ils ne comptent plus le nombre de réunions, les nuits courtes, les petits coups de gueule et les grands coups de coeur. Ce sont des hommes et des femmes, des adolescents et des retraités, des gens qui donnent de leur temps par générosité, par envie de rendre service mais aussi de rencontrer une équipe dans laquelle bienveillance et convivialité dominent. Par envie de promouvoir une certaine idée de la Bretagne qui défend sa langue, sa culture en agissant, en organisant des fêtes où l'on parle breton, où l'on danse, on rit, on apprécie de bons musiciens, une bonne bière brassée au pays, le cidre de Patrick, les fromages de Valérie, le pain de Véro ...