Le 28e Salon du livre de Paris a fermé ses portes hier mercredi à 17 heures et les organisateurs ont annoncé que le salon avait reçu au total en six jours 165 300 visiteurs, soit une baisse de 8% par rapport à l'an dernier alors que le salon de l'an passé avait duré un jour de moins. Il est plus difficile d'estimer les résultats commerciaux du salon car les exposants ne communiquent pas leurs chiffres, mais selon des sondages faits auprès de nombreux éditeurs, les ventes auraient reculé d'environ 20 % par rapport à l'an dernier.
Si beaucoup d'éditeurs bretons présents au salon ont constaté un certain tassement, il ne semble pas avoir été aussi marqué et nombre d'entre eux paraissent avoir fait aussi bien, sinon mieux qu'en 2007. Il faut dire que le nouveau stand collectif des éditeurs de Bretagne organisé par le Conseil régional a été jugé par tous comme particulièrement bien conçu et bien situé. Il a reçu cette année, le samedi 15 mars, dans l'après-midi, la visite du président Jean-Yves Le Drian, accompagné de son épouse, Madame Maria Vadillo, qui se rendaient ensuite au stade de Bercy pour la Saint-Patrick.
Le stand collectif breton qui devrait conserver en 2009 et en 2010 le même emplacement dans le hall 1 du Parc des expositions de la Porte de Versailles, se trouvait juste à côté du stand des auteurs d'Israël, pays à l'honneur cette année. Le chef de l'État d'Israël est venu inaugurer le salon en compagnie de la ministre de la Culture le jeudi 13 mars à 17h30. L'an prochain le stand collectif breton voisinera avec le Mexique, prochain pays invité au Salon du livre de Paris. Le stand collectif breton a connu une bonne fréquentation et les éditeurs participants y ont reçu nombre de leurs auteurs durant le salon.
Les éditions Ouest-France qui ont été souvent installées à proximité du stand régional, s'en trouvaient cette fois bien éloignées et placée près de l'entrée principale du public.
D'autres éditeurs bretons, ceux de Loire-Atlantique, comme les éditions du Temps, les éditions Joca Seria, les éditions Opéra et les éditions MeMo, qui avaient elles aussi été souvent situées à côté du stand collectif breton, s'en trouvaient cette année très éloignées.
Auteurs et éditeurs ont regretté de n'avoir vu passer aucun représentant de la presse bretonne, aucun journaliste de France 3, des stations bretonnes de France Bleu, ni des trois quotidiens de Bretagne, Ouest-France, Presse-Océan et Le Télégramme.