Hier à Quimper, Denez Prigent a reçu son Collier de l’Hermine. Il a confié que ce collier lui « donnait encore plus de courage pour aller de l’avant dans un monde où il est de plus en plus difficile de parler en breton, de chanter en breton, d’être en breton dans une France qui devient de plus en plus tyrannique. »
Il a alors récité le texte de An Avel a-benn (en français Vent debout), une chanson de son dernier album Stur an Avel
En avel a-benn ni ‘ziwano
Ni a gresko,ni a zesko
En avel a-benn ni ‘weñvo
Ni ‘zisec’ho ni ‘gollo
En avel a)benn ni ‘ouelo
N’eus forz ni ‘gendalc’ho atav !
Ebn avel-benn ni ‘goshaio
Ni ‘galedo, ‘n em zifenno
En avel a-benn ni a frouezo
C’hoazh had adare, diarzav
En avel a-benn ni ‘hado
Ni ‘eosto ha ni ‘drec’ho
En avel a-benn ni ‘gano
Ha tu an avel ni ‘cheñcho