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- Reportage -
400 Bonnets rouges face aux gendarmes défendant le portique de Brec'h : oeufs contre flash-balls
Un mouvement est plus ou moins organisé par certains côtés, mais, il ne peut pas s'opposer fermement aux initiatives individuelles qui vont dans son sens. Celui des Bonnets rouges peut sembler une sorte de chaos organisé, une organisation «urzh-dizurzh» (l'ordre dans le désordre et vice-versa).
Par Christian Rogel pour ABP le 15/02/14 19:31

Un mouvement est plus ou moins organisé par certains côtés, mais, il ne peut pas s'opposer fermement aux initiatives individuelles qui vont dans son sens. Celui des Bonnets rouges peut sembler une sorte de chaos organisé, une organisation «urzh-dizurzh» (l'ordre dans le désordre et vice-versa).

Samedi 15 février 2013 après-midi, sur la Nationale 165, un axe majeur de la Bretagne Sud, il y a eu, en même temps de consignes de pacifisme, des échanges de vue avec les forces de l'ordre qui ont demandé et obtenu un délai de 45 minutes pour placer leurs défenses, des priorités pour les poids-lourds et des provisions d'oeufs et d'éléments combustibles (pneus, palettes de bois). Abattre le portique de Brec'h n'était pas l'objectif officiel, même si sa prise aurait été considérée comme une victoire.

C'était l'acte 5 d'une pièce dont beaucoup de participants connaissaient le texte (acte 1 = abattage du portique de Guiclan, début août, et 3 samedis devant celui de Pont-de-Buis en octobre). Et toujours, beaucoup de transporteurs, d'agriculteurs, de marins-pêcheurs et d'ouviers de l'agroalimentaire, de tous âges et des deux sexes. Il y avait moins de monde que ces fois précédentes, mais l'estimation officielle de 250 semble étriquée à l'observateur sur place et 400 semble un nombre raisonnable.

Brec'h 15-02-14 - Bonnets rouges devant le portique écotaxe

L'imagination était à l'oeuvre avec une nacelle dans les airs pour voir quels côtés n'étaient pas défendus, un pseudo-bélier avec palettes de bois à enflammer constitué d'une glissière de sécurité démontée, un concert bruyant avec des fûts vides, dont toute progression déclenchait des tirs de grenades lacrymogènes. Certains, des femmes, généralement, avaient emporté du sérum pour laver les yeux, d'autres disaient que le corps humain est assez intelligent pour que les yeux deviennent insensibles aux démangeaisons.

Le manque d'expérience dictait une conduite de fuite intermittente devant les gaz, suivie d'une une décision de se rapprocher et de rester là où on était pour continuer le mouvement, sans faillir.

Les leaders des Bonnets rouges, Thierry Merret et Christian Troadec restaient en première ligne, prêts à en assumer les risques : le premier a reçu une grêle de coups de matraque et le second a du s'éloigner momentanément du nuage irritant. Aucun ne trouvait de motif d'avancer l'ordre de la dispersion, prévu à 17 heures.

Le maire de Carhaix, interrogé par la télévision rcommençait par rappeler que le motif de la manifestation était de faire en sorte que les routes de Bretagne restent gratuites et, un des éléments de l'objectif principal : maintenir l'emploi en dans le pays.

Les deux leaders ont du aussi se montrer présents, lorsqu'il est apparu qu'un manifestant, Julien, aurait reçu un tir tendu, donc, illégal, de grenades assourdissantes. La vitre en plexiglas de son masque à gaz a été fêlée, ce qui a occasionné une grave blessure à la face. Impossible d'avoir un diagnostic, car, le temps qu'un pompier vienne du barrage policier et appelle ses collègues d'Hennebont, il s'est écoulé 40 minutes.

Un autre manifestant a été blessé à la jambe, sans gravité, une femme a fait un sérieux malaise et deux CRS auraient été blessés, dont un par un boulon. Quatre manifestants ont été appréhendés et mis en garde à vue.

La voie express est restée fermée tard dans la soirée, les derniers manifestants n'ayant quitté les lieux qu'après avoir été sûrs que les personnes interpellés avaient été relâchées.

Un douzaine de poids-lourds étaient positionnés en soutien logistique, mais les tracteurs des agriculteurs du Morbihan ont été empêchés de venir.

Seul France 3 Bretagne et Tébésud ont été vu en train de couvrir l'événement et très peu de médias de masse ont annoncé les intentions des Bonnets rouges. La crainte de déclencher unne participation plus intense?

Note : un manifestant, prénommé Jason, a été retenu toute la nuit et était toujours détenu le lendemain en fin d'après-midi. Un rassemblement de Bonnets rouges devant la gendarmerie d'Auray a eu lieu à partir de 15 heures.

Un manifestant a eu un bras cassé du fait d'une interpellation trop violente.

Christian Rogel

Voir aussi sur le même sujet : bonnets rouges,Christian Troadec,écotaxe
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Christian Rogel est spécialiste du livre, de la documentation et de la culture bretonne.
[ Voir tous les articles de de Christian Rogel]
Vos 17 commentaires
Klaod an Duigou Le Samedi 15 février 2014 20:55
"les tracteurs des agriculteurs du Morbihan ont été empêchés de venir." Suggestion: trouver à l'avenir des objectifs de remplacement pour les groupes de manifestants empêchés de rejoindre le gros des troupes?
Du côté de Sarzeau par exemple?
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lacresse christian Le Samedi 15 février 2014 21:08
bonnets rouges:bonnets d'ânes,ils feraient mieux de se pencher sur la misère des Bretons du bord de mer,pauvres
types bornés face aux intempèries
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Klaod an Duigou Le Samedi 15 février 2014 22:39
"lacresse christian" a écrit: "bonnets rouges:bonnets d'ânes,ils feraient mieux de se pencher sur la misère des Bretons du bord de mer,pauvres types bornés face aux intempèries".
Que sait-il de ce que font ces Bonnets Rouges en dehors de cette manif qui n'a duré que quelques heures? Il est parfaitement possible qu'il y ait parmi eux des pompiers, des secouristes, des sinistrés des tempêtes, des ramasseurs de déchets sur nos côtes, etc. Ce n'est pas incompatible...
Je suis personnellement philatéliste, amateur de tarte au citron, jardinier de temps à autre, enseignant, donneur de sang, piéton, abonné au gaz mais pas au "Chasseur Français", lecteur d'Ouest-France, et lecteur aussi parfois de commentaires cons-ternants ici et ailleurs...
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Le Honzec René Le Dimanche 16 février 2014 05:35
Les gendarmes avaient bloqué et stationnaient aux "entrées" depuis Landévan et au carrefour de Poulvern. Long détour fléché par Pluvigner pour rejoindre Auray. Curieux: à 20 h., la voie express était encore bloquée des deux cotés, sans les gendarmes dont j'ai croisé les cars repartant sur Vannes;Aucun avertissement à la sortie "Leclerc" d'Auray,direction Lorient; des centaines de voitures piégées avant de pouvoir dégager par la droite, sortie Pluvigner. Incompétence des services publiques ou pour emmerder le monde?
Biùet Breizh hag er bonneted ru eùé!
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karo jehanno Le Dimanche 16 février 2014 10:21
Merci à l'auteur de cet article ; les autres médias vus et lus pour l'instant sont hélas lamentablement partiaux , inexacts et optent pour le sensationnel . Il n'est pas içi décrit des casseurs mais bien un mouvement tel qu'il est: divers et majoritarement pacifique ,humain , attisé par la surdité institutionnelle , et la volonté claire du commandement des forces de l'ordre de matter les manifestants( y compris les individus calmes)dans la violence . quant au nombre de manifestants , il est vraisemblable que le nombre soit plus proche de 800 . Et force est de penser que les bretons ne vont pas en rester là , compte tenu de notre histoire contemporaine ,et de la méprise des politiciens en place .
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Yannig BARON Le Dimanche 16 février 2014 10:57
Je témoigne que, participant le matin à une autre réunion je suis arrivé sur le premier lieu de RDV que vers 13 h 45 le premier cortège étant parti, j'ai cherché à le rejoindre... vainement bien que je connaisse le coin. Dès le premier carrefour au dessus de la voie rapide à Landaul , il y avait un grand nombre d'uniformes bloquant tous les accès. J'ai tenté de négocier pour passer sans résultat. J'ai testé comme d'autres, toutes les possibilités par le sud de la voie express, le moindre petit chemin était gardé? Au village de Lapaul par exemple un bleu m'a adressé la parole en breton pour me dire...impossible de passer Monsieur Baron. J'ai du aller plus loin et encore plus loin pour arriver sur un pont situé à plus d'un Km de l'autre côté, d'où l'on apercevait deux impressionnants barrages avec camionnettes de CRS, grillage, aussi bien qu'à la télé à Paris, et tout et tout. Sur ce pont un grand nombre de bleus aussi et de Bonnets rouges et de gens du coin. Beaucoup tentaient par tous les moyens de s'approcher pédibus-jambus. impossible il y avait du bleu pour interdire l'accès même à pieds en plein bois.
Sur ce pont passait des voitures de gendarmerie à une vitesse totalement excessive. Un défilé de 7 cars plein de gens suréquipés voyageait d'en un sens puis dans l'autre avant d'aller vers 15 h 30 rejoindre le lieu principal des affrontements. Fumées de toutes couleurs fusées et pétards se multipliaient alors au loin. Après avoir observé l'arrivée des ambulances, puis des pompiers j'ai voulu rejoindre ma bonne ville de Vannes, cette fois par le nord de la 4 voies et là je suis tombé encore sur un grand attroupement. Des camions avec banderoles et des voitures et du public et un grand nombre de voitures, bloqués là par des motards, des uniformes avec des bleus nuancés, clairs ou foncés. Là j'ai demandé à l'un d'eux comment faire pour repartir vers Vannes il m'a indiqué la bonne direction et je me suis faufilé dans un dédale d'uniformes. Le dernier groupe se composait d'environ 15 bonshommes et d'une seule femme qui faisait la circule dans les deux sens. Je leur ai demandé: " C'est pourquoi qu'il n'y a que la dame qui bosse ?" Elle a rigolé un peu...pas les autres. Enfin j'ai retrouvé la liberté. Au moins un semblant...
Difficile de dire combien ils étaient. Entre 500 ou 1 000. Je parle de ceux chargés de vous empêcher d'aller manifester pacifiquement à pieds ou en voiture... heureusement, moi j'aime le bleu...d'Auvergne.
Chez moi j'ai vu un reportage sur FR3 d'une très bonne qualité.
Yannig BARON
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Klaod an Duigou Le Dimanche 16 février 2014 12:45
Même (més)aventure, mais plus courte, que celle de Yannig. Je me suis, moi aussi, trouvé bloqué au carrefour sur un axe grossièrement sud (bourg de Lokoal)- nord (voie rapide), la route "principale" étant barrée par un petit véhicule de la gendarmerie française, deux panneaux vers la droite indiquant un hameau répondant au doux nom de "Blijadur" et "sans issue"...
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Christian Rogel Le Dimanche 16 février 2014 12:56
Le reportage sur FR3 de dimanche 16 midi n'est pas exempt de défauts : portique de Landaul, au lieu de Brec'h (Brech est l'orthographe officielle pas très correcte), mettre en avant une charge de CRS, ne pas mentionner que ce sont des oeufs qui ont majoritairement servi de projectiles, parler de 2 heures d'affrontements, alors qu'il y a eu un face-à-face de 6 heures 30 avec des épisodes plus chauds généralement très courts.
On est responsable de ses choix éditoriaux.
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Ronan Badouel IB Le Dimanche 16 février 2014 17:46
Les Français ne vont pas se gêner pour casser du Breton. L'occupant est borné et possède des moyens importants. Sarkozy? Hollande? Même combat. Mais l'histoire a montré ce dont sont capables les Bretons. Il faudra bien que le trilioù reconnaisse son entêtement et nos droits imprescriptibles qui n'ont rien de criminels, contrairement aux représailles bien jacobines menées par les ducs de Chaulnes, les Carrier ou les Hoche, et les préfets aujourd'hui au garde-à-vous qui n'hésiteront pas à charger si 300 000 bonnets rouges venaient à déferler....! Soyons 600 000!
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François de Haute Savoie Le Dimanche 16 février 2014 19:50
Bravo à ces bonnets rouge
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oliv' pennarbed Le Lundi 17 février 2014 11:04
Eh oui, beaucoup de difficulté à rejoindre le gros des troupes, c'est ça qui a énervé tout le monde, alors que l'action se voulait vraiment pacifique...rien d'étonnant à ce que ça dégénère, mais le mouvement n'en est qu'à ces débuts...alors mobilisons! les Crs avaient la volonté de blesser de tout manière!
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Jean-Loup LE CUFF Le Lundi 17 février 2014 12:40
Petite explication sur la photo où on me voit jouer du penn bazh: rien d'agressif de ma part, juste du défensif!Je suis intervenu pour extirper le compatriote à terre qui allait se faire massacrer... A suivre j'ai eu du bol.. le tireur au flashball m'a visé un moment, et son canon était vraiment dans le prolongement de mon visage... j'ai eu le réflexe de mettre le mat de mon drapeau (large) devant moi... et là du coup il a visé ailleurs... On n'a pas réfléchi, ça a été instinctif... par contre après on a rien pu faire pour sauver Wolfgang qui s'est fait tabasser salement! Ils étaient une dizaine sur lui...
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Yann LeBleiz Le Lundi 17 février 2014 15:06
J'espère que le service communication des bonnets rouges, à transmis un communiqué et les photos de l'événement vers les médias européens!
Il ne faut pas rester sur du brito-français!
(le parallèle avec l'Ukraine peut nous être favorable : militant de la liberté face à gvt fermé à la volonté du peuple).
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Benj Le Mardi 18 février 2014 06:24
Ne vous inquietez pas, dans deux jours, on ne parlera plus de Bretons ou de Bonnets Rouges dans les médias français, on parlera de l'extrême-droite identitaire qui manifeste pour le Moyen Age ! Du nationalisme breton (pardon, on dit patriotisme français!) quand un peuple lutte pour droit qui lui ait dû !
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Lionel Guilloux Le Mercredi 19 février 2014 21:14
Nous étions équipé, oui !!!, d'oeufs, de pommes de terre et de palettes pour, bien sûr, marquer le coup en cas de débordements ! et débordements il y a eu !!! on pourra dire " il est Breton et défend les autres, mais non !!, car j'y étais!! nous avions déclaré ce rassemblement, prévu de quoi nous nourrir pour passer cette journée qui devait ^tre conviviale, et, surtout, pour rassembler les BR et faire une cagnotte que nous devions donner à Michaël pour l'aider a acheter sa main bionique et, aussi, subvenir a ceux qui passent au tribunal.
Le commandant nous a dit que les lieux n'étaient pas encore prêts et que les glissières n étaient pas encore démontées et, de ce fait, on a du attendre... et, à notre arrivée, RIEN DE DEMONTÉ …
A peine arrivé, on était à porté de tir des forces de l'ordre qui nous disaient bien que ce n'était même pas la peine de rester et de nous barrer directement…Quelques jets d'oeuf pour leurs dirent que nous étions là et que nous allions rester et là, directement, jets de lacrymogène, alors que tous le monde s'installait pour pic-niquer !!!
Bah, je peux vous dire que, là, tous le monde dégage et ne comprend pas la réaction, surtout au bout de 30 minutes de presence !!!
Mais, quand vous voyez des tirs tendus à 5 metres, vous vous posez des questions, si vous n'êtes pas des « terroristes ». Julien a le front cassé avec ces tirs et, heureusement qu'il avait son casque !!! Wolfgang a été pris a partie, pour s'être approché de trop près, par 9 à 10 CRS !!! En se tenant a la glissière, ils l'ont matraqué et, quand je dis matraquer, c'est peu de chose : je suis intervenu pour les séparer, malgré les gaz etc .. Réponse : coup de matraque sur la main et doigt explosé, en reculant, je sens quelque chose sous mes pieds et explosion ! Résultat : jets de projectiles sur les jambes et coupures !!! Non, mais ! on va où llà !!! Empêchement de faire venir les manifestants, les agriculteurs qui ont été bloqués, alors qu'on nous avait certifié que tous le monde pouvait venir et que 2 motards étaient partis leurs ouvrir la route !!Violence,violence pour répondre à des jets de patates et d'oeufs !!! Mais, c'est quoi çà ??
La seule chose que les forces de l'ordre ont voulu nous faire comprendre était que nous avions de quoi nous poser des questions sur notre façon de venir face a eux !!! Bah, vous avez gagné et les questions se sont posées !!! Mais, surtout, se sont radicalisées !
Messieurs les forces de l ordre nous ne voulions pas jouer comme vos amis des cités ! mais là, vous nous y poussez ! Attendez vous à un retour, car il y aura retour à avoir. Moi je suis blessé et beaucoup de mes amis gratuitement !!!! Mais le vent va changer !!! " Kentoc'h mervel eget bezañ saotret "
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M.Prigent Le Jeudi 20 février 2014 03:59
A priori et nonobstant les bonnes paroles du catéchisme républicain et des droits de l'Homme, dans l'hypothèse d'évènements insurrectionnels même légitimes comme en Ukraine ou en Bosnie (Bizarre ce silence des médias), "notre" état central aux abois n'hésitera pas à user de la force dès lors que les fondamentaux de son système (oligarchie centraliste, omnipotence de l'état, démocratie confisquée, institutions verrouillées) seront remis en cause par des collectifs "dissidents" et anti système tels les Bonnets Rouges.
C'est du moins ce que je crois.
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PIERRE CAMARET Le Jeudi 20 février 2014 10:46
Michel , nous sommes alors deux a le croire .
Lorsque ces Messieurs sentiront les flammes, leur lecher les fesses ,ils n'hesiteront a user de la force , au nom de la Defense de la Republique , des Valeurs Republicaines, de la Une et Indivible etc.... desole j'en pense .
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