BREIZEK c'est l'adjectif "breton" choisi pour désigner le nouveau réseau social breton lancé hier à Rennes à l'occasion d'une conférence de presse. Structuré en association, le projet est le fruit d'une réflexion d'acteurs bretons du monde politique, économique et culturel tels que Paul Anselin (ancien maire de Ploermel et ancien vice-président au conseil régional, écrivain), Dominique Carlac'h (fondatrice de D&Consultants), Philippe Chain (Contrôleur Général au ministère des Finances, fondateur de Paris Breton), Michel Cojean , Michel Germain (écrivain et fondateur d'Actus, stratégie internet) ,Thomas Faure (Fondateur et PDG de Whaller) et Vincent Bolloré (PDG du groupe Bolloré). Le président de l'association est Philippe Chain, aussi président de l'association Paris Breton.
Le but est d'aider les jeunes Bretons à la recherche d'un emploi et qui, nouveaux sur le marché, ne seraient pas encore dotés de réseaux professionnels ou d'affinités. Créer du lien social, développer le sentiment d'appartenance à une communauté, offrir des banques de données genre annuaires et offres d'emplois, tels sont les buts de breizek.
L'outils que propose BREIZEK est principalement un site web breizek.org, qui sera opérationnel ce mois-ci, et dont l'ossature technologique est le réseau social développé par whaller.com (voir le site) . Cet outil est un réseau social de type facebook mais qui n'en comporte pas les tares. Il présente des rambardes de sécurité et de protection des données. L'usager crée ses réseaux appelés "sphères". Ce sont des réseaux par défaut entièrement privés où l'on est co-opté. "Un président d'une association peut ainsi co-opter tous ses adhérents" précise Michel Germain spécialiste du WEB 3.0. Il y a aura une charte réglementaire appelée "charte d'engagement" que tout individu devra signer. L'anonymat, le puits d'irresponsabilité et le vice de forme de facebook y sera donc impossible ou très difficile à pratiquer et entraînera l'exclusion immédiate grâce à la présence de modérateurs.
Philippe Argouarch