Nantes, le 6 avril 2012
La décision de l'État de confier la construction et l'exploitation du parc éolien off-shore au consortium EDF / Nass & Wind / Dong / Alstom est une excellente nouvelle pour la Loire-Atlantique.
Au plan environnemental d'abord : c'est en Loire-Atlantique que la transition énergétique va véritablement s'engager. À lui seul, le parc éolien en mer couvrira la consommation électrique de plus de 400.000 foyers. Alors que certains décideurs agitent les peurs contre une sortie progressive du nucléaire, ce parc éolien constituera la plus belle illustration que la transition énergétique est non seulement nécessaire, mais à portée de main, et pourvoyeuse d'emplois.
Au plan économique ensuite : la construction, l'exploitation puis la maintenance de ce parc vont générer des millions d'heures de travail. Il nous appartient qu'elles profitent pleinement à la Loire-Atlantique, à tous ses habitants et en particuliers ceux qui sont privés d'emplois.
Nous avons l'opportunité unique de constituer en Loire-Atlantique une filière économique complète des énergies marines renouvelables, qui interviendra dans un marché mondial, et sera donc exportatrice.
Au moment où STX vient de perdre la commande de deux paquebots, je demande à l'État, dans le cadre de la négociation à venir, de tout faire pour que le consortium revoie sa position sur le recours aux fondations jackets développée par STX, et qu'il confie aux chantiers navals de Saint-Nazaire la construction des navires de pose pour les parcs français et de ceux qui serviront à l'exportation des éoliennes.
Je serai particulièrement attentif à l'intégration locale du parc off-shore, à son impact environnemental sous-marin et à la prise en compte des activités de pêche.
Toute la Loire-Atlantique est mobilisée vers la transition énergétique.
Philippe Grosvalet, président du Conseil général de Loire-Atlantique