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- Dépêche -
Jonathan Guillaume, le porte parole de 44 = Breizh arrêté par la police
Jonathan Guillaume, le porte parole du collectif 44 = Breizh, qui se mettait en contact avec des médias par téléphone aurait alors été maitrisé et arrêté. D'après des témoins, un jeune qui s'interposait aurait été matraqué et serait hospitalisé pour blessure et traumatisme crânien.
Par Philippe Argouarch pour ABP le 25/04/09 19:29

400 personnes ont manifesté ce samedi à Nantes «contre toutes les répressions», à l'appel d'un collectif d'associations et mouvements politiques dont le collectif pro-réunification de la Bretagne : 44 = Breizh.

Des autonomes et des autonomistes

Des dégradations auraient été commises par des "casseurs" en tête de manifestation. Les vitrines de plusieurs banques ont été brisées, des panneaux publicitaires endommagés ou tagués par des "autonomes" encagoulés et brandissant des drapeaux noirs. Les militants du groupe 44 = Breizh qui lui, se trouvait en fin de cortège, rapportent qu'ayant vu ce qui se passait, le groupe pro-réunification s'était alors désolidarisé et s'était replié à la terrasse du café "Le Cercle Rouge".

Terrassés sur la terrasse

Vers 17 h 50 , les forces de police auraient voulu effectuer des contrôles d'identité parmi la vingtaine de militants du collectif des jeunes 44 = Breizh assis tranquillement autour des tables de la terrasse du café.

Devant le refus de certaines personnes, des renforts sont alors arrivés et une quarantaine de CRS auraient alors encerclé puis chargé la terrasse du café où se seraient aussi trouvés des enfants et des personnes n'ayant pas participé à la manifestation. D'après des témoins, les tables auraient été renversées par les policiers et les consommateurs brutalement poussés ou traînés, puis plaqués au mur manu militari.

"C'est celui là qu'il faut attraper..."

Un témoin aurait entendu cette ordre de la part d'un officier de police montrant du doigt Jonathan Guillaume, le porte parole du collectif 44 = Breizh qui cherchait à se mettre en contact avec des médias par téléphone. Il aurait alors été brutalement maitrisé et arrêté. Un jeune qui s'interposait aurait été matraqué et serait hospitalisé pour blessure et traumatisme crânien.

Un autre jeune, Alan Haye, aurait été matraqué et ses lunettes cassés avant d'être aussi arrêté. Les banderoles et les Gwenn ha Du auraient été confisqués.

Aux dernières nouvelles, Jonathan Guillaume et Alan Haye seraient inculpés pour "outrage et rébellion". Par contre, aucun des casseurs n'aurait été interpellé. Ils auraient pris la fuite dès l'arrivée des force de l'ordre en jetant leur cagoule et se dispersant dans les ruelles adjacentes.

Philippe Argouarch

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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
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Vos 7 commentaires
andré le corre Le Mardi 31 août 2010 23:27
"Casseurs...""automomes..."ou provocations policieres orchestrées pour justifier de la repression???,on a deja vu le scenario...
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Emile Granville Le Mardi 31 août 2010 23:27
Jonathan, Mignoned ker, Gellout a rit kontañ warnon evit ho skoazellañ. Kalon vat ! A galon, Emil Granville.
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Lionel Henry Le Mardi 31 août 2010 23:27
Salut d'an holl Compagnon de route de Jonathan depuis de longues années, je tiens à lui témoigner mon soutien... La seule réponse est la solidarité bretonne, souvent attaquée jamais éteinte !!! Lionel Henry, conseiller municipal
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Denez Leroy Le Mardi 31 août 2010 23:27
Demat dit Jonathan, je ne peux que te soutenir dans cette situation... que nous connaissons tous directement ou indirectement.... J'en appelle à toutes la Bretagne, redressons nous... Dans un mois des elections.... exprimons le vote de la Bretagne... RE ZO RE .... et comme l'a dit un nouveau président américain.... "YES WE CAN..." à nous tous de le faire
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LE CUFF Jean-Loup Le Mardi 31 août 2010 23:27
Effectivement cela pue la manipulation policière: Ils infiltrent la manif avec des provocateurs cagoulés qui cassent puis disparaissent dans la nature. Ensuite la police "officielle" intervient pour arrêter les "meneurs", en fait ceux qui les dérangent le plus sur le plan idéologique et politique... Nous avons connu cela à une grande échelle en avril 1994, avec la manif de Rennes des marins pêcheurs qui s'était terminé par une casse générale puis par l'incendie du Parlement de Bretagne, où des dossiers de justice compromettant des personnalités politiques en place brulèrent... Une manif bretonne qui dénonce l'oppression jacobine doit avoir un service d'ordre interne qui canalise tout débordement, et refuse toute personne cagoulée et manifestant des opinions différentes de celles affichées par la manif. En tout cas, nous apportons tout notre soutien indéfectible aux jeunes et courageux militants du 44 qui résistent contre la volonté débretonisante des Pays de la Poire, le pays qu'il faudra un jour couper en trois, au nom de la démocratie et du renforcement des régions dans le sens de l'Histoire. Kalon vat d'an holl!
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Yves-Alain LE GOFF Le Mardi 31 août 2010 23:27
Il y a une solution très simple pour le gouvernement français de faire disparaître 44=BREIZH : réunifier la Bretagne.
Mon soutien à Jonathan et à 44=BREIZH.
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nicole Jacquin Le Mardi 31 août 2010 23:27
Cela devient hélas d'une banalité quotidienne.
Les encagoulés n'ont pas été arrêtés et pour cause. Ils ne le seront pas. Pourquoi les agents de la DCRI sont-ils 4 fois plus nombreux dans les manifs que ne l'étaient les ex-RG ? Ces faits répétés (Tarnac, Vichy, Limoges, Stasbourg, Nantes...) montrent que la DCRI n'y a pas pour mission d'identifier et faire arrêter les casseurs, mais au contraire de veiller à ce que les provocateurs "de la maison" puissent accomplir leur mission de "conter gang" sans être démasqués.
Ces opérations de criminalisation des citoyens qui refusent de se mettre à genoux ne les empêcheront pas d'enlever leurs cagoules aux commanditaires qui devront être jugés.
Le terrorisme d'État, ça suffit !
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