1er avril 2012 : dégraisser la " Baleine France ! "
A moins de 22 jours de la prochaine présidentielle, la campagne bat son plein dans les médias. Les candidats continuent à faire, sans vergogne comme lors de chaque scrutin, à qui veut bien les entendre à défaut de les croire, des promesses de campagne dont ils savent qu'ils seront dans l'impossibilité de leur donner une réalité.
Le réveil sera rude pour tous les Français qui connaîtront des " lendemains qui déchantent ! "
Les journalistes le savent bien. Malgré cela, manquant de courage, à la recherche de la petite phrase qui " fera buzz ", ils ne posent pas les bonnes questions. Leur silence les rend à ce titre, au minimum, complices !
Aucun d'entre-eux, à l'énoncé de promesses non chiffrées qui sous-tendent des… dépenses supplémentaires (donc à la clé des impôts…), ne pose la question à ceux qui, responsables en alternance, sont au pouvoir depuis plus de 40 ans, de savoir quelles économies seront réalisées pour diminuer le déficit déjà abyssal du Pays ?
Or la France ne peut exclure de se trouver après les prochaines élections présidentielle et législatives dans la même situation que l'Espagne ou la Grèce !
Lors de l'annonce du plan d'austérité du 24 août des propositions avaient été soumises, dans cette direction, au chef de l’État, aujourd'hui candidat. Elles ont été portées à la connaissance des médias et des autres candidats.
Il n'y a eu aucune réaction. Il est vrai que cela touche directement aux privilèges d'une caste, d'une oligarchie.
J’en rappelle une seule qui démontre - si besoin était - la distance qui existe entre leurs propos pleins d’égards et de compassion à l’égard des citoyens et du sort des plus démunis et leurs actes qui sont, eux, aux antipodes.
Il s’agit du budget alloué pour le financement de la présente campagne présidentielle.
A savoir que ce dernier va permettre à chaque candidat présent au premier tour et l’on sait qui sont les plus « dispendieux » parmi eux, de dépenser « 16.851 millions d'€uros » au lieu, en 2007, de…13,7 millions d'€uros et à ceux présents au deuxième « 22,509 millions. » au lieu, en 2007, de 18,3 millions d’€uros.
Soit une augmentation de près de 25% !... Ce qui est indécent !
Après avoir rappelé qu’en 2007 les dépenses des douze candidats présents au premier tour a dépassé les 75 millions d'euros, il serait honnête, au lieu d’augmenter ce poste de près de 25%, de l’écrêter… de 30% !
Soit, pour ce poste, une économie de l’ordre de 22,5 millions d’euros.
Or aucun des candidats n’a proposé, du fait de la situation précaire du Pays… de voir abaissée la note !
Cette dernière, salée, est pourtant payée par les contribuables, les productifs qui vont aussi voter.
Il est urgent de dégraisser la « baleine FRANCE ! »
IMPORTANT :
D’autres « suggestions » d’économies présentées - justifiées - sont restées lettres-mortes :
- financement public des partis politiques (trop perçu) : 23,6 millions d’euros.
- Conseil Economique et Social «NATIONAL» (suppression) : 37,7 millions d’euros
- Chaîne parlementaire et Public Sénat (suppression) : 16,0 millions d’euros.
De quoi alléger, pour partie, la part supportée légitimement par les contribuables et également de rendre les politiques plus solidaires, plus responsables.
Cette première contribution apportée à la recherche d »’économies importantes ne doit pas empêcher d’explorer d’autres pistes, touchant à la réduction drastique du nombre de sénateurs, de hauts fonctionnaires et aux errements qui continuent dans le traitement scandaleux réservé aux amis et que dénonce le magazine CAPITAL : (Source : (voir le site)
Voir les réformes proposées : (voir le site)
Saint-Brieuc le 1avril 2012