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Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : nouvelles du front
Le front de la guérilla sur l'aéroport de Notre-Dames des-Landes est en train de se ranimer aussi bien sur le terrain qu'à Nantes et la campagne pour les élections municipales y contribuera de plus en plus. Au mois d'octobre, la rumeur d'une évacuation manu militari des occupants illégaux avait couru. Certains pensent que le mouvement des Bonnets rouges a eu comme effet indirect d'empêcher l'opération projetée.
Par Christian Rogel pour ABP le 11/12/13 15:19

Le front de la guérilla sur l'aéroport de Notre-Dames des-Landes est en train de se ranimer aussi bien sur le terrain qu'à Nantes et la campagne pour les élections municipales va y contribuer de plus en plus.

Au mois d'octobre, la rumeur d'une évacuation manu militari des occupants illégaux avait couru. Elle aurait eu pour but de faire place nette pour faciliter les opérations des scientifiques chargés de faire des relevés sur la richesse biologique et animale du site. Certains pensent que le mouvement des Bonnets rouges ( voir notre article ) ] a eu comme effet indirect d'empêcher l'opération d'évacuation projetée, car le pouvoir n'aurait pu se permettre de mener des opérations de police simultanées à 200 km l'une de l'autre. La visite d'un juge pour la dernière expropriation s'est faite avec une escorte policière massive. Les occupants mènent des opérations de remise en culture des terres expropriées pour créer des circuits courts de consommation de produits agricoles.

Des collectifs d'opposants à Notre-Dame-des-Landes sont actifs partout en France et, par exemple, celui de Vannes a accroché des banderoles (slogan : des légumes, pas de bitume) sur des ponts de la voie express, le 8 décembre. Le lendemain, le collectif de Guingamp a manifesté à Lannion. Ce week-end était celui de la contestation des grands projets inutiles, dans lequel est rangé le nouvel aéroport et 400 personnes se sont rassemblées à Brest pour s'opposer, entre autre, à la route dans la vallée du Restic, à Brest, à la centrale électrique au gaz de Landivisiau et à la rocade Sud de Landerneau. Ailleurs, le parc éolien de la Baie de Saint-Brieuc est dénoncé comme inutile.

Le cycle des réunions de la Commission du dialogue qui ont eu lieu dans la Préfecture de Région est maintenant achevé sur un constat prévisible de désaccord très tranché. La Préfecture avait indiqué que c'est en décembre que seraient publiés les arrêtés préfectoraux nécessaires pour mettre en oeuvre la loi sur l'eau qui est très contraignante. Elle oblige à reconstituer des zones humides équivalentes, bassin versant par bassin versant. Selon les opposants, la présence de quatre bassins versants de faible surface rendrait la tâche quasiment impossible. Si les recours contre les expropriations et contre la légalité des décisions publiques sont presque tous épuisés, il reste une procédure majeure à venir, celle de la contestation de la compensation des zones humides. Le projet est donc retardé au minimum d'un an par rapport au calendrier (de un à deux selon, Gilles Retière, le président de l'agglomération et maire de Rezé), ce qui réjouit les opposants qui voudraient que la déclaration d'utilité publique devienne caduque en 2018.

Les partisans du transfert de l'aéroport de Nantes commencent à s'exprimer plus ouvertement, qu'il s'agisse du porteur initial du projet, Nantes-Métropole, lors d'une conférence de presse, le 11 décembre http://www.lemoniteur.fr/133-amenagement/article/actualite/22979732-les-elus-de-nantes-metropole-preparent-l-apres-aeroport (1), ou d'associations : Des Ailes pour l'Ouest, qui revendique, sans preuves, 4 000 adhérents et l'Association contre le survol de l'agglomération nantaise (ACSAN). Elles ont organisé une petite manifestation publique, à Nantes, le 23 novembre dernier ( voir notre article ).

Dans un communiqué du 2 décembre 2013, Nantes Métropole s'appuyant sur les études du Ministère des Transports (DGAC), indique que L'augmentation du nombre de vols conduit à un allongement des courbes de bruit dans l'axe de la piste. Il n'est pas acceptable pour Nantes Métropole qu'à l'horizon 2030, la zone C du Plan d'Exposition au Bruit (PEB), sur laquelle la réglementation empêche d'augmenter le nombre d'habitants du fait d'une gêne sonore trop importante, atteigne le centre- ville de Nantes et que la zone B, impropre à l'habitat, recouvre le bourg de Saint-Aignan-de-Grandlieu. Et avant de souligner que le transfert de l'aéroport est nécessaire pour ne pas geler de nombreux projets, Nantes-Métropole estime que le maintien serait trop coûteux, car il ferait,non seulement, peser des contraintes sonores intolérables pour un nombre croissant d'habitants de la métropole, mais il nécessiterait en outre des investissements très élevés. La rénovation complète de la piste et son extension, pour accueillir un nombre croissant de mouvements, et l'extension de l'aérogare, qui ne répondra plus à partir de 2023 aux normes internationales de sécurité, représentent un investissement comparable à celui de l'Aéroport du Grand Ouest. Il est précisé que le projet est soutenu par tous les maires de l'agglomération nantaise.

Bien que les mouvement d'avions soient passés, entre 2004 et 2012 de 48 000 à 64 000, les opposants rétorquent que les zones de bruit seront, au contraire, réduites, car les avions seront bientôt 2 à 3 fois moins bruyants. Ils contestent fortement, comme étant partiale et sur commande, l'étude de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) qui chiffre à 685 M d'euros la rénovation complète de l'aéroport de Nantes en changeant l'axe de la piste et en l'allongeant, à comparer aux 556 M prévus, en 2010, pour le projet de transfert ( voir notre article ). D'une manière générale, ils estiment que les études de la DGAC sont partisanes et orientées pour satisfaire les désirs du gouvernement dirigé par Jean-Marie Ayrault, ancien maire de Nantes.

Les élus nantais et les associations pro-aéroport condamnent certains faits violents qui se produisent, soit dans la zone d'aménagement, soit ailleurs. Lundi 10 décembre, L'Éclaireur, un journal paraissant à Châteaubriant, a relaté qu'une quarantaine d'opposants à l'aéroport ont empêché les gendarmes de faire des constats pour un accident de la circulation survenu, le week-end précédent, à proximité de leur zone d'occupation, au lieu-dit les Domaines http://www.leclaireurdechateaubriant.fr/2013/12/10/3-personnes-blessees-dans-un-accident/. Rappelons, sans porter une accusation particulière, qu'un mystérieux cambriolage a dépouillé de ses instruments informatique une société d'ingénierie biologique de Nantes, le 17 novembre ( voir notre article ).

Plus anecdotique, le même hebdomadaire d'information a découvert l'existence d'un autocollant rouge et jaune, mais entouré de bleu sur lequel est inscrit "oui, oui, oui à l'aéroport" et qui est marqué d'un drapeau breton qu'il prétend être très demandé. http://www.leclaireurdechateaubriant.fr/2012/09/16/aeroport-lautocollant-du-oui-est-tres-demande/.

Le débat va maintenant être, pour la nième fois, porté sur la place publique dans le pays nantais. Est-ce que l'élection de maires s'étant déclarés favorables au transfert sera considérée comme significative d'une volonté populaire ou interprétée comme une absence de débat sur le projet seul ? Il apparaît que les élus en place, quelque soit leur couleur politique, ne vont pas faire profil bas et il semble même qu'ils feront de Notre-Dame-des-Landes un argument électoral. Des deux côtés, on ne voit pas de signes d'affaiblissement et 2014 devrait donc être l'année cruciale pour la poursuite ou non du projet.

(1) La conférence de presse du 11 décembre était organisée par les maires dont les communes sont dans les périmètres de servitude de l'aéroport de Nantes-Atlantique : Gilles Retière, maire PS de Rezé, et aussi président de Nantes-Métropole, Michèle Gressus, maire PS de Bouguenais (commune principale de l'aéroport) et Jean-Claude Lemasson, maire divers droite de Saint-Aignan-Grandlieu, situé juste au Sud de l'aéroport dans la zone d'approche. Le maire de Nantes était représenté par Alain Robert, adjoint au maire PS, chargé de l'urbanisme.

Christian Rogel

Voir aussi :
Christian Rogel est spécialiste du livre, de la documentation et de la culture bretonne.
[ Voir tous les articles de de Christian Rogel]
Vos 22 commentaires
SPERED DIEUB Le Mercredi 11 décembre 2013 18:42
Voilà qui devrait faire réfléchir même si les situations sont différentes
Dans l'esprit de la rébellion des bonnets rouges pourquoi ne pas donner un signal fort visant à rééquilibrage de la Bretagne en s'attaquant à la fracture territoriale ,c'est à dire pourquoi ne pas aménager un aéroport à l'ouest de la péninsule en place d'un déjà existant auquel on donnerait une dimension internationale Brest par exemple ??? mais peut être que vinci n'y trouvera pas son compte non plus !!!
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eugène le tollec Le Mercredi 11 décembre 2013 19:42
SPERED DIEUB
Brest restera une chasse gardée de la défense donc petit aéroport existant et tout juste amélioré,petite activité commerciale portuaire ,petite industrialisation sauf la militaire...bref l'environnement d'un vecteur nucléaire.
La seule ouverture de l'espace brestoise est la montée sur un pôle militaro -industriel européen( je défends ce concept).
RAPPEL
UN CONCEPT NDLR aurait du se faire du côté de Rennes ( Ouest espace rennais ) de façon à aider le développement de centre bretagne
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Paul Chérel Le Jeudi 12 décembre 2013 10:49
Cessera-t-on un jour de faire de la pub, directement ou indirectement, pour ces opposants à l'aéroport ? L'ABP n'a aucun intérêt à reproduire en long et en large les multiples arguments déployés par les dits opposants. Laissons cela aux journaux bêtes et méchants qui font la gloire d'une France déliquescente sur le plan économique (et pas seulement d'ailleurs) ! Après l'inutile et coûteux projet, nous avons eu les zones humides, les espèces à protéger et, dernière en date, Nantes-Atlantique est loin d'être saturé. Avec un nouvel et vrai aéroport tout l'Ouest de l'hexagone pourrait se désenclaver, pas seulement la Bretagne. La France continuera-t-elle longtemps à se satisfaire d'un aéroport parisien, fût-il multiple ? Elle retarde de combien de siècles ? Quant à l'emplacement cher Monsieur Dieub, on ne va pas encore recommencer un débat vieux de 50 ans. N'oublions pas qu'un aéroport ne se construit pas dans le désert (petite exception Denver mais cela n'a rien à voir) et qu'il lui faut jouir de bonnes conditions climatiques. Paul ChéreL
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SPERED DIEUB Le Jeudi 12 décembre 2013 13:38
Et non ce débat n'est pas dépassé monsieur les écolos n'ont pas le monopole du dogmatisme bien qu'ils en soient souvent à la fois prisonniers et victimes .Seulement ici ils ne sont pas seuls à s'opposer à une aéroport qui ne sert justement qu'à désengorger les aéroports parisiens, ceux qui soutiennent cette installation font le jeu parfois malgré eux c'est votre cas de la promotion l'idée de région grand ouest qui si elle voit le jour mettra à mal la renaissance de la Bretagne en accroissant et déplaçant vers l'est une fracture territoriale de plus en plus inquiétante ,c'est d'ailleurs ce que met en avant aussi le collectif des bonnets rouges
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Paul Chérel Le Jeudi 12 décembre 2013 16:24
Belle réaction, beau discours, bis repetita. Monsieur Dieub. Qu'est-ce qui vous fait dire que NDDL sera nécessairement un exutoire de Paris comme toutes les tentatives parisiennes de Amiens, Beauvais, etc. La grosse différence cette fois-ci, c'est que l'investisseur principal est une société privée et que c'est elle qui gérera le futur aéroport. TOUS les autres aéroports (aérodromes) de France et de Navarre sont gérés par des CCI aux ordres de Paris, même lorsque la gestion en a été confiée en régie à des privés ou à des SEM. Ne me faites pas rire ! Vous ne voyez pas que, pour une fois, la France est coincée par son manque d'argent. Par contre, je vous donne raison, les opposants vont finir par gagner et la Bretagne restera Gros Jean comme devant. Quant à l'orientation Grand Ouest, merci de me faire la grâce de croire que ma militance bretonne vaut bien la vôtre. Si le futur aéroport ne décroche pas la consonance bretonne, ce sera la faute des Bretons avec l'appui hypocrite des Vendéens. Aux Bretons d'ores et déjà d'investir la galerie marchande au lieu d'écouter les chants de sirènes des opposants , ce sera un bon début. Paul Chérel
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SPERED DIEUB Le Jeudi 12 décembre 2013 19:27
ben vive l ayraultport du grand west !!!
J'aimerais bien avoir tort car je respecte vos arguments mais malheureusement l'actualité me donne raison
La fusion des pdl et de la Bretagne ne demande plus qu'à être ratifiée le mouvement d'opinion en ce sens a porté ses fruits ,la naissance d'une région technocratique de taille européenne a tous les atouts pour satisfaire les lobby industriels il y en a Locarn qui vont se trouver bien mal à l'aise pas tous ..., si ce sinistre projet grand ouest voit le jour mais espérons que les vrais bretons vont résister
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SPERED DIEUB Le Jeudi 12 décembre 2013 19:46
de solides arguments pour un aéroport du grand ouest !!! le tour est joué avec le triangle Angers Rennes Nantes et tant pis pour le reste de la péninsule c'est à dire la plus grande partie de la Bretagne deviendra t-elle la nouvelle Flandre ???
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Yannig BARON Le Jeudi 12 décembre 2013 20:08
Pour ma part je suis pour NDDL...mais à Lann-Bihoué... Là il y a toute la surface nécessaire et inutilisée. Les militaires n'y sont presque plus. il reste quelques avions pour la surveillance en mer et un petit aéroport civil. Pas de zone humide, pas d'habitations aux alentours. Cela couterait 10 fois moins cher et aurait l'immense avantage de répondre aux besoins de tous les Bretons de Brest à Nantes. Ce dont la Bretagne à besoin c'est un aéroport international et quelques aéroports plus "locaux" ou "hexagonaux" à Brest, Nantes, Rennes et à St Brieuc ou Lannion. Cela peut vous paraître bizarre, mais pourquoi pas y réfléchir?
Yannig Baron
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Christian Rogel Le Jeudi 12 décembre 2013 23:25
Proposer d'autres localisations me semble un peu suspendu en l'air. Ce que Nantes et Rennes semblent avoir convenu, c'est d'une plate-forme qui serve un bassin proche (80 km/50 minutes pour clients réguliers) de 3 millions d'habitants et un bassin secondaire de quelques centaines de milliers en plus. La rentabilité n'étant, ni prouvée, ni infirmée.
Toute solution plus à l'Ouest diminue le potentiel et contraint, éventuellement, à acheter du terrain bien plus cher que ce n'a été fait par le CG 44.
Il semble que qui est en jeu, c'est la réalisation de NDDL ou sa non-réalisation.
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SPERED DIEUB Le Vendredi 13 décembre 2013 08:00
Et l'aéroport de Shannon en Irlande il est bien éloigné des grands centres bien plus que Lann Bihoue je me range à l'idée de Yannig Baron sous réserve de faisabilité
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SPERED DIEUB Le Vendredi 13 décembre 2013 08:46
Voici sous ce lien des arguments solides qui soutiennent l'idée d'un aéroport international à l'ouest de la Bretagne
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PIERRE CAMARET Le Vendredi 13 décembre 2013 08:57
Compte tenu de la situation actuelle en Bretagne NDDL est maintenant,pour moi , la derivee seconde .
Si le Pouvoir ( socialiste ) parisien veut ce projet ...... vous l'aurez chers amis , meme si , ce pouvoir envoie 20.000 gendarmes /CRS ,pour vous mater.
Pour moi la voie normale est le dialogue, avec des arguments de part et d'autres,.... et puis des gens honnetes signent un contrat après des compromis de part et d'autres . Pas chez les francais : leurs approches : la MAGOUILLE + LA MAGOUILLE +les influences + plus les negociations souterraines .On peut rencontrer des situations similaires dans certains pays Sud Americains , en Afrique , chez les arabes etc...
Vous voyez ,dans quel milieu se debat , ma Bretagne .EXcusez mon emotion .
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Paul Chérel Le Vendredi 13 décembre 2013 10:32
@Christian Rogel. Bien vu ! Et nous allons tout droit à la non-réalisation. Ce ne sera même pas l'opposition qui aura gagné. Ce sera l'indécision généralisée des Bretons, leurs divisions ataviques, leur ignorance - du fait de l'éducation qui leur a été imposée - du monde extérieur et de ses évolutions techniques scientifiques et économiques. Une aubaine pour les malfaisants qui dirigent un Bro C'hall à la dérive. Quant à @"Esprit libre", voyons un peu le rapport de force entre Btetons B5 et reste des Ligériens qui n'ont d'yeux que pour Paris. Qui colonisera l'autre ? A voir le nombre d'immatriculalions automobiles 49,53, 50 et même 85 qui viennen en Bretagne B4 dès qu'ils ont un peu de temps libre, Ya pas photo comme on dit dans le monde sportif. Paul Chérel
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eugène le tollec Le Vendredi 13 décembre 2013 11:12
BRETONS
REGARDEZ VOTRE VÉRITÉ EN FACE
REGARDEZ VOUS...VOUS DEVENEZ LA HONTE DE VOS ANCÊTRES...
DE CEUX QUI ÉTAIENT ACCROCHÉS À LEUR GRANIT,LEUR TERRE,LEUR MER...J'ai rarement vu une race de soumis comme ça!
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PIERRE CAMARET Le Vendredi 13 décembre 2013 11:14
@Paul CHEREL .. C'est la vision pessimiste , mais logique .
Nominoe , Alan Barbe Torte , come back , we need you .
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Christian Rogel Le Vendredi 13 décembre 2013 11:45
Shannon est un exemple difficilement comparable : situation de dernière étapeavant l'Atlantique, zone franche, volonté politique qui interdiasait aux compagnies aérienne étrangères d'utiliser Dublin, etc.
Ici, ce n'est plus la volonté de l'Etat qui prime, mais la prise de pouvoir de 2 grandes villes. Nantes dit qu'elle préfère urbaniser Bouguenais, plutôt que d'utiliser des terres agricoles de Saint-Herblain ou ailleurs. L'Etat n'a plus le pouvoir de la contrer et quant à la Région Bretagne, le poids de Rennes y est trop important pour qu'un site alternatif soit proposé. C'est un simple constat basé sur l'actuel rapport des forces. Qui peut le modifier?
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eugène le tollec Le Vendredi 13 décembre 2013 11:52
Yanning Baron
Un seul constat...même si sur le terrain de lann-bihoue on ne chasse que du lapin...c'est une base OTAN...donc pas touche à mon aéroport(peut encore servir)....
En repli...!
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SPERED DIEUB Le Vendredi 13 décembre 2013 12:25
Je préfère me taire désormais .....
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eugène le tollec Le Vendredi 13 décembre 2013 12:38
Les bretons...que les bretons,s'ils ne sont pas trop cons,voir le changements qui leur est proposé l'année prochaine.
Boudons nous démarquer de la situation française.w
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Christian Rogel Le Vendredi 13 décembre 2013 14:03
@Spered Dieub
Il ne faut jamais se taire. Il faut faire vivre les débats en Bretagne.
Une excellente idée peut rester inexploitée, si elle ne rencontre pas des groupes de gens pour la supporter.
Il n'est pas toujours aisé de prédire.. l'avenir. Par exemple, les élus de Brest et de Quimper se déclarent, timidement, réticents à NDDL, pourtant, le fait que ce soit à l'autre bout de la région, consoliderait l'avenir de l'aéroport de Brest, vis-à-vis de toute localisation plus proche. Au final, en Bretagne, ils sont avec les élus de Vannes et de Rennes, ceux qui ont le moins de raisons de s'opposer à NDDL. Rien n'est simple.
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eugène le tollec Le Vendredi 13 décembre 2013 15:51
Je vois que cette tablette sort n'importe quoi, je n'ai jamais écrit boudons ...mais " nous devons nous démarquer" de la situation française.
BREF...même les outils lâchent pour un doigt..et là ce n'est pas une faute d'orthographe...
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Paul Chérel Le Vendredi 13 décembre 2013 18:57
@Christian; Vous avez raison de dire à “l’esprit libre” qu’il faut faire vivre le débat en Bretagne ; les Bretons ne semblent d’ailleurs jamais à la traîne pour s’y engouffrer et trouvent toujours un bon moyen pour ne pas être d’accord entre eux. Mais fallait-il, comme je l’ai dit dans ma première intervention, rouvrir ce débat, surtout en annonçant que les opposants allaient “remettre ça” comme on dit familièrement. Si l’on prend une balance Roberval - vous savez celle dont on nous parlait à l’école aec ses deux plateaux - et que l’on mette d’un côté tout ce que les opposants ont dit et acté avec force publicité sentimentale à travers les media contre ce projet vieux de quarante/cinquante ans et, de l’autre, les rares moments et emplacements accordés dans les mêmes media aux partisans, on ne peut pas dire que le temps de parole ait été respecté à la lettre. Il faut dire que les partisans manquaient quelque peu de punch, ayant aussi peu de compétences et connaissances que les premiers dans le domaine de l’aéronautique et de son futur. Mais là n’est pas la question ! La base d’un projet est très souvent du domaine du rêve, sa réalisation demande de la réflexion et du savoir-faire, son avenir dépendra surtout de la volonté et de la persévérance des acteurs. Le grand absent de la discussion dans le projet qui nous occupe est le principal intéressé, c’est à dire l’entreprise Vinci. Il est rare qu’une entreprise de cette taille se lance dans une telle “aventure” sans avoir soupesé les risques pris et les retours sur investissements espérés. Oh ! l’affreux lobby ! diront certains mais c’est ainsi. Il est très possible (probable ?) que ce projet tombe à l’eau, compte tenu des vociférations et exactions des opposants alliées à la couardise des gouvernants, même si ces derniers sont porteurs du projet. Au-delà du fait que cette rupture de contrat coûtera à l’Etat, c’est à dire au final au contribuable,(se rappeler à cet égard l’affaire de l’écotaxe) une somme presque aussi importante que celle du projet mené à bonne fin, le grand perdant sera la Bretagne qui se verra cantonnée, comme aujourd’hui, pour ses relations avec l’extérieur dans ses petits aérodromes au trafic entièrement contrôlé par Paris. Let’s go. Paul Chérel.
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