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- Éditorial -
ABP a démarré l'année 2009 sur les chapeaux de roue
ABP a démarré l'année 2009 sur les chapeaux de roues avec une progression du nombre de visites de 10% en janvier, suivie d'une augmentation de 4 % en février et de 5 % estimée en mars. Du 14 mars 2008 au 24 mars 2009, on affiche une augmentation de 6,27 %
Par Philippe Argouarch pour ABP le 26/03/09 13:21

ABP a démarré l'année sur les chapeaux de roues avec une progression du nombre de visites de 10% en janvier 2009, suivie d'une augmentation de 4% en février et de 5% estimée en mars. Du 14 mars 2008 au 24 mars 2009, on affiche une augmentation de la fréquentation de 6,27% en tout (source google analytics). Sur cette même période, nous avons affiché 1,7 million de pages sur des écrans d'ordinateurs. Il faut saluer aussi l'arrivée sur ABP d'Erwan Chartier-Le Floc'h qui fera une chronique et le retour de Ronan Le Flécher. Retour ? Ronan était avec ABP dès le départ en 2003 et ne l'avait vraiment jamais quittée.

En septembre, ABP a eu un petit frère, ABP-TV et vous êtes de plus en plus nombreux à visionner les vidéos (voir le site) Aujourd'hui vous devriez tous pouvoir les visionner car le bug sous window explorer semble résolu finalement. Si ce n'est pas le cas, nous le signaler. Filmez vos conférences, vos débats etc. Nous avons de la place, ce qui n'est pas toujours le cas sur youtube et dailymotion qui doivent limiter la taille des films. ( C'est aussi pour cette raison de place sur le disque que nous offrons du mp4 et pas du flash). ABP-TV se veut la télévision bretonne citoyenne.

Le succès de l'ABP, c'est sa réactivité instantanée. Un maire débretonnise le nom d'une rue à Plouguerneau, des jeunes sont arrêtés pour avoir barbouillé des sigles des PDL, Sarkozy parle de Nantes capitale de la Bretagne, et grâce à ABP, le tam-tam se met à résonner de Landerneau à Tokyo et dans toutes les Bretagnes, ou plutôt, dans tous les coeurs bretons aux quatre coins du monde. Un vrai buzz. En ce sens, ABP est devenue le système nerveux de la nation bretonne.

Voilà pour les succès. Le reste est un peu moins rose car les caisses sont vides. Il y a un peu plus d'un an, ABP organisait son premier webothon afin de sortir du rouge, de pallier le plus pressé et de pouvoir continuer le site dont les revenus étaient pratiquement nuls. Si le webothon 2008 a rapporté environ 5000 euros, un an plus tard, la situation n'est guère plus reluisante qu'en mars 2008.

Il y a une crise générale dans la publicité. Certes, la publicité reste à long terme le business model pour l'ABP. Elle ne pourrait, sans doute aujourd'hui, subvenir aux dépenses occasionnées par les déplacements, mais pas payer le webmaster, ni financer les achats d'équipements comme l'appareil photo pro, ou le caméscope à micro directionnel dont nous avons besoin. Les recettes publicitaires sont tellement nulles que ça ne vaut même pas la peine d'embêter les lecteurs. Seuls google et quelques autres gagnent vraiment de l'argent avec la pub en ligne.

Plusieurs d'entre vous ont proposé de faire payer des abonnements, de faire payer l'accès au corps de l'article. Je ne pense pas que ça soit la solution vue la gratuité quasi totale de l'information autour de nous. Certes, vous payez une taxe de l'audiovisuel ou vous payez votre journal mais il y a quantité de sources gratuites pour s'informer, l'Internet, pour n'en citer qu'une. L'information est trop importante pour qu'elle ne soit pas distribuée à tous. Surtout notre actualité bretonne. Par définition shuntée, voire éclipsée, si ce n'est pas déformée, par les autres médias.

Une quatrième solution serait de faire payer un abonnement aux associations, partis et entreprises qui passent des informations sur ABP. Ces abonnements seraient fonction de l'utilisation du site mais aussi, et ceci serait une première, du nombre de lectures des articles. Plus un article serait lu, donc plus une information ou une analyse serait diffusée, plus le coût serait élevé pour l'entreprise ou l'association qui la publie. Un peu comme la publicité, plus le tirage est fort, plus ça coûte cher au promoteur. Ce système gradué permettrait aux petites assos qui annoncent un fest noz local de-ci de-là de ne pas être pénalisées. On peut aussi imaginer que le prix entreprise serait plus élevé que le prix association.

De toutes façons, croire qu'il y a une différence entre information, propagande et publicité est un leurre. Tout est propagande. Même le journal le plus sérieux fait des choix éditoriaux. Certes le rédacteur en chef virtuel de l'ABP passe tout ce qui respecte la ligne éditoriale mais les thèmes abordés par ABP ont de facto fait fuir les jacobins. Ils croient à tort que l'on leur ferait ce qu'ils nous ont fait : nous censurer. Le rédacteur en chef virtuel ne fait pas de politique, c'est une formule mathématique; une révolution en soi. Sauf qu'ABP a dorénavant un lectorat bien établi, qui lui, a certaines opinions et fait donc sa propre UNE.

Techniquement, facturer les clics, ne pose pas de problème, puisque le nombre de clics est déjà comptabilisé pour chaque article. Une structure accréditée serait ainsi facturée après disons 5000 clics soit 5000 lectures de ses articles ou annonces ou communiqués. Ce système est juste car un petit cercle celtique local qui annonce un fest noz serait très peu touché. On peut aussi envisager un prix pour les associations plus bas que le prix pour les entreprises.

Voilà les 4 solutions : merci de poster dans les commentaires la solution que vous préférez.

La ligne éditoriale se durcit

ABP a, en 5 ans, désaccrédité très peu de structures. Il s'agit de groupes ayant pratiqué la diffamation ou ayant refusé de corriger des erreurs factuelles ou encore d'individus ayant pris ABP pour un blog et ayant réussi à se faire accréditer en créant une association bidon. Les attaques contre l'ABP deviennent de plus en plus difficiles car ABP a mis en place des contre-mesures et a affiné sa ligne éditoriale (voir le site)

ABP n'est pas ouverte à tous

Dès le départ, mon analyse fut et reste que le problème des médias bretons n'avait rien à voir avec la liberté d'expression qui existe bel et bien en France, mais bien avec la liberté d'expression des Bretons en tant que communauté distincte, en tant que collectivité, en tant que nation en fait. Alors, ceux qui ont été désaccrédités et qui se plaignent de censure n'ont rien compris aux enjeux. Le média breton qu'est ABP est bien plus important que la liberté d'expression de tel ou telle, qui d'ailleurs a toujours la possibilité de publier sur son blog.

Nous n'avons pas fait les lois françaises. Elles sont là, et nos ennemis politiques ne manquent pas de les utiliser si nous ne les respectons pas. Au fil des ans, cette ligne éditoriale s'est précisée ou s'est endurcie selon certains, mais dans le seul but de protéger l'ABP et de protéger son directeur, qui est le responsable civil. Pas la peine de rappeler que le directeur de Libération a été arrêté et menotté à 7 heures du matin devant ses enfants à cause d'un commentaire passé sur le site du journal qui avait causé une diffamation plus ou moins passée inaperçue par la rédaction.

ABP est donc devenue implacable dès que l'on touche aux interdits de notre société (xénophobie, sexisme, racisme, insultes) ou que l'on ne respecte pas les quelques règles établies. Tout simplement parce que la loi du commerce Internet de 2005 affirme que le directeur d'un site est responsable de tout le contenu du site même si ce n'est pas lui qui a écrit tel ou tel article. Autrement dit, le directeur du site est considéré comme un directeur de média. Vous déconnez et c'est moi qui vais au tribunal et qui paye la note. Savoir si ces lois sont justes ou pas, si on doit les transgresser ou pas, n'est pas l'objet de notre site. Ce que je demande à tous de bien comprendre, c'est que ces lois comme les lois anti-diffamatoires, les plus strictes de toute l'Europe, sont des armes terriblement efficaces dans les mains de ceux qui veulent nous museler.

Certes, le procès en diffamation du Parti des Travailleurs contre ABP (contre moi donc) et contre Damien Perrotin s'est terminé en notre faveur, mais aurait pu basculer de l'autre côté si on n'avait pas bénéficié des talents de Me Choucq et du soutien de Skoazell Vreizh. En tout cas, Damien Perrotin (candidat UDB aux municipales) a été désaccrédité pour avoir été à l'origine de toute cette histoire qui aurait pu être fatale. Damien Perrotin a pu avoir raison, en fait il avait raison sur les faits, les Lambertistes ont bien, en 1940, refusé de se battre contre les Nazis et tenu des propos défaitistes. Le 15 février 1940, Pierre Boussel, dit Lambert a bien été arrêté pour propos défaitistes et condamné à 3 ans de prison. Le juge a déclaré que le social-nationalisme, un terme concocté par Trotsky lui-même, n'est pas la même chose que le national-socialisme. Apparemment, les trotskystes du Parti des Travailleurs n'avaient même pas lu Trotsky. Ils ont été déboutés.

Mais là n'est pas le problème. Avoir raison n'est pas ce qui compte sur ABP, surtout pour une histoire qui s'est passée il y a 70 ans et qui ne concerne même pas la Bretagne. Le jeu n'en valait pas la chandelle et aurait pu facilement couler ABP. Avoir ou pas, un média breton, là est le vrai dilemme. Les poursuites judiciaires peuvent être fatales pour ABP tout simplement parce que nous n'avons pas de ressources pour y faire face. Il ne s'agit pas d'avoir peur ou pas peur en soi, mais d'avoir peur pour ABP. ABP doit être protégée, en tant que média breton, même si le prix en est la censure de rares articles.

La transparence, une contre-mesure efficace

Une des règles ABP souvent mal comprise est l'interdiction des pseudonymes, des noms de plumes et même des noms bretonnisés. L'anonymat est la calamité du net et même FACEBOOK l'a abandonné.

Je ne suis certainement pas contre le retour aux patronymes bretons qui pour la plupart ont été dénaturés pas les employés de l'état civil français. Par contre, sur ABP, nous ne pouvons qu'accepter les patronymes et prénoms de l'état civil français car ce sont les seuls officialisés et ayant une traçabilité, et ceci afin de savoir à qui l'on à affaire et éventuellement le contacter si problème il y a. C'est capital pour la survie de l'ABP. Si une identité est masquée ou incomprise, tous les abus sont possibles. Ceci est d'autant plus vrai depuis que nous acceptons les commentaires et que justement, question de moyens, ce sont les auteurs qui décident si le commentaire passe ou ne passe pas. Sur ABP, l'auteur d'un article est aussi le modérateur des commentaires. Une raison de plus de s'assurer de qui est au bout du fil et du flux.

Trop de forums ont été détruits de cette façon par un envoi continuel de provocations anonymes. Je suis bien placé pour le savoir puisque j'utilise l'internet depuis plus de 25 ans. Ceux qui ont connu usenet et netnews, bien avant le web, sauront de quoi je parle.

Philippe Argouarch

Voir aussi :
Cet article a fait l'objet de 1892 lectures.
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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
[ Voir tous les articles de de Philippe Argouarch]
Vos 12 commentaires
Jean-Loup LE CUFF Le Mardi 31 août 2010 23:27
Tous les bretons appelant de leurs vœux une véritable démocratie bretonne, émancipée du joug jacobin qui nous asservi et nous acculture depuis si longtemps, se doivent de soutenir et de protéger un média breton comme ABP, qui est une porte fondamentale sur notre réalité quotidienne. Pour ma part, président d'une association (MAB, Musée Archipel Breton) dont les communiqués ont été censurés, tronqués ou dénaturés dans les médias français de Bretagne, lors de notre combat contre la tentative de profanation de notre histoire à Saint-Aubin du Cormier, je sais de quoi je parle... Tous les ans, nous adressons un petit chèque de soutien au webmaster Philippe, même modeste, comme nous le ferions envers une association bretonne classique. Que chacun fasse de même, et ce média breton qu'il a créé avec talent pour nous, se consolidera pour porter notre parole et notre vérité plus haut et plus loin, vers tout nos compatriotes ou sympathisants, en Bretagne et dans le monde. Tam ha tam vo sklaeroc'h an amzer! jean-Loup
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marc patay lejean Le Mardi 31 août 2010 23:27
Personnellement, cela ne me gêne aucunement de dépenser de l'argent pour des choses "valables". Je vais dans les hard-discounts où je trouve de très bons produits mais je préfère payer six euros pour voir des articles du Monde, signés, plutôt que ceux gratuits d'Orange qui complaisent à tous; ou donner de l'argent ... à Diwan. Ca ne me gênerait donc pas du tout de payer, par exemple, 6 euros par mois pour consulter ABP, alors que je ne lirais pas un journal faux jeton comme Ouest France, même offert !. Pourquoi ne feriez vous pas un sondage ?. Les lecteurs de l'ABP, pour moi, sont la meilleure part des Bretons, car être Breton, ce n'est pas se contenter d'aimer les galettes, la Baule et les phares, c'est d'abord aimer et défendre la culture de son pays : langue, histoire, culture, droit de décider au pays (autonomie). Vos lecteurs sont peu ou prou, des militants et ne refuseraient pas, au contraire, de voir de la publicité en rapport avec l'éthique et la ligne de votre journal, faites par des entreprises "mieux disantes" sur le plan social, écologique, breton : Armorlux, Henaff, Coreff, Bio ... j'aimerais vraiment que vous puissiez gagner de l'argent, ouvrez le débat sur ABP !. marc patay lejean.
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yves le mestric Le Mardi 31 août 2010 23:27
Je ne comprends pas bien la désacréditation de Damien Perrotin. Si son article est correct, si le procès est gagné, il n'y a aucune raison de l'empêcher de continuer à dénoncer les manipulations des "ultra".
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Jean-Luc Coat Le Mardi 31 août 2010 23:27
Entre le « tout payant » difficilement concevable sur Internet, qui aurait évidemment un impact négatif sur la fréquentation de l'ABP, et le "tout gratuit", le principe d'un abonnement annuel facultatif pourrait à mon sens constituer un bon compromis. Chaque lecteur serait invité à s'abonner s'il le souhaite en versant la somme de son choix. Tout cela guidé par une information régulière sur les besoins financiers et l'équilibre budgétaire de l'agence.
Je suis sur que beaucoup d'entre nous conscients du rôle et de la valeur de l'ABP seront prêts à assurer la survie et le développement d'un outil précieux pour la Bretagne.
En tous les cas, la progression du nombre de visites que connaît l'ABP en ce début d'année est une excellente nouvelle.
Bevet ar c'heleir dieub e Breizh !
Jean-Luc Coat.
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Pierre LeMoine Le Mardi 31 août 2010 23:27
ABP doit continuer et se developper . Il faut , et c'est essentiel pour la BZh . Donner 20 ou 50 E pour un abonnement c'est bien , mais c'est mieux de donner le double ou le triple a l'ABP . Yec'ded mat ha dalc'hit mat . PER LM
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YANN MOREL Le Mardi 31 août 2010 23:27
Pas d'accord pour payer : effectivement il y a encore beaucoup de bretons militants sincères( ça existe encore? ) membres d'associations, donc des bénévoles.Il ne faut pas confondre avec des pros de mouvements politiques ou autres nous abreuvant de communiqués d'autosatisfaction.Oui le net doit rester gratuit.Sinon les bénévoles ne pourront pas participer à la vie de l'abp.De l'argent? il faut croire qu'il y en a plein les communes et la région puisque on nous impose des projets hypercouteux et sans aucun bénéfice culturel pour la Bretagne...Mis à part celui de mettre bien en évidence certains acteurs politiques ou prétendus défenseurs de la Bretagne mais du genre blingbling dans l'âme ...
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Bertrand Finel Le Mardi 31 août 2010 23:27
Je suis amateur de blues rock et j'écoute tous les jours en continu: une radio internet U.S de fanas qui, pour garder le choix dans sa liberté de diffusion, donc dans sa liberté d'expression, refuse tout "commercial" et ne fait appel qu'à la générosité et au bon sens de ses auditeurs (dont 50% en Europe) pour vivre, faire vivre et émettre... et ça fonctionne très bien !
Mettre un péage à l'accès au site de ABP ou à ses articles, en pénalisant financièrement les lecteurs ou les organismes les moins fortunés, non seulement serait un non sens démocratique et une évidente injustice, mais condamnerait irrémédiablement ce média, dont on dépend un peu beaucoup pour maintenir entre nous une certaine communication et une certaine cohésion !
... maintenant, ceci n'est qu'un avis !
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Ghildas Durand Touz Le Mardi 31 août 2010 23:27
L'existence d'ABP est tant primordiale qu'il faut trouver une solution financière. Je ne suis pas technicien de la toile, mais je propose l'idée suivante : consultation de la Une gratuite, mais "développement" des textes soumis à contribution financière (par exemple : 0,50 € en consultation illimité). Par article ? par Édition journalière, à M. Ph. Argouarc'h de décider.En tant qu'utilisateur, j'y suis prêt. Gh.D.T.
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PRIGENT Michel Le Mardi 31 août 2010 23:27
Décidemment, je n'arriverai jamais à m'habituer à la pingrerie de nos concitoyens qui perdent la clef de leur porte monnaie dès lors qu'il s'agit de financer les bonnes causes ...et aussi de régler l'addition au comptoir ! ABP est un média indispensable, vital, unique consacré à la défense des intérèts vitaux de la Bretagne. Souvenons-nous du sort réservé aux journaux Breizh-info, puis Bretagne hebdo qu'un simple procès assorti de réparations financières à ruiné et fait disparaître. L'appel au soutien financier lancé par le webothon ABP 2008 n'a rapporté que 5 000 €, c'est notoirement insuffisant. Le minimum de participation exigerait que les annonceurs, ou ceux qui bénéficient, même indirectement de la publicité qui leur est faite par le biais des actualités relayées par ABP (Assos., Partis, Entreprises...) lui apportent un soutien financier. Pour ma part, comme je le fais depuis sa création, je lui verserais ma "cotise" annuelle qui n'est après tout qu'une de plus parmi ma liste d'une douzaine d'"organismes" que j'"arrose" chaque année. Quand on aime, on ne compte pas ! ABP n'est pas une administration financée par nos impots, ni subventioné comme l'AFP (120M€/an), ni un média dopé par la publicité, le sponsoring ou l'actionariat des hommes d'affaires comme Libération ou l'Humanité entre autres. C'est un organe breton d'information citoyenne financé par des bénévoles. Notre devoir est d'assurer sa pérennité.
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Jean-Yves BEAUDOUIN Le Mardi 31 août 2010 23:27
Merci d'exister !
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yves le mestric Le Mardi 31 août 2010 23:27
Autre possibilités de financement avec 2 axes:
1 - Faire venir le lecteur et le fidéliser:
- Rechercher des contributeurs talentueux qui enrichissent la publication par des articles pertinents et variés; communication sur le nom du journaliste et sur des chroniques. Eventuellement rémunération de ces derniers avec un pourcentage du CA généré par leurs articles.
- animation en direction des adhérents et des lecteurs avec une réunion festive annuelle (avec repas payant) pour présenter les résultats de l'année et les rédacteurs des chroniques.
- Organisation de débats avec les acteurs de la vie sociale, politique et économique de la Bretagne, en collaboration avec des radios.
2 - générer des revenus:
- archives payantes après 1 semaines; micro-paiements facilités par téléphone ou CB (1,6 €); ou abonnement, style 5 € par mois (60 € / an). Principe de paiement simplifié (prélèvement automatique, CB) et à tacite reconduction.
- ventes de "produits dérivés" (comme pour le webothon) liés ou non avec l'article lu. Ces ventes sont gérés directement par ABP ou en affiliation avec des distributeurs VPC.
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Ghildas Durand Touz Le Mardi 31 août 2010 23:27
Je reviens sur un propos, celui de M. Bertrand Finel, me rappelant qu'en Ile de France, une radio libre émet 24h / 24 depuis plus de quinze ans sans "subventions" et en ne vivant que de la générosité de ses auditeurs, malgré un haut niveau culturel d'émission d'une part, et une forte hostilité des gauches ou des droites au pouvoir. C'est à étudier, me semble-t'il. De plus, il me paraît qu'à notre stade, on ne puisse plus se complaire dans le duvet cotonneux des grandes et belles idées, du style " INFORMATION POUR TOUS ET GRATUITEMENT" ... sauf à ceux qui conseillent ces adages, de montrer l'exemple, et de nous enseigner comment ils font. La réalité est là et je crois que ces idées sont propagées précisément par ceux qui n'y croient pas, pour dévoyer les militants actifs, "trop" actifs pour les jacobinos-fachos, sincères, trop sincères, mais naïfs. Si le nerf de la guerre reste l'argent, il convient de se souvenir aussi que les conseilleurs éthèrés, et illuminés de générosité de salon ... ne seront jamais les payeurs. Pour qu'ABP vive, il va bien falloir que les utilisateurs y contribuent un petit peu financièrement; plus nous serons nombreux, plus le participation sera divisée ! Faire payer un tant soit peu ... contribuera au prosélytisme de tous, pour le bien des autres Bretons ignorant encore ABP !
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