Les discussions afin de chercher une sortie au conflit dans le Caucase vont débuter à Genève avec la participation de l'ONU, de l'OSCE et de l'Union européenne.
La Russie a veillé à ce que l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie disposent de représentants à la conférence de paix qui commencera mercredi 15 octobre à Genève pour essayer de trouver une solution au conflit en Géorgie. Il est prévu qu'il y ait des représentants de trois États (Russie, Géorgie et États-Unis) et trois organismes internationaux (Nations unies, OSCE et UE), mais également des délégués des deux petites républiques.
La présence abkhaze et sud-ossète était une des conditions imposées par la Russie au début des négociations, lorsque le cessez-le-feu a été signé par le président russe, Dmitri Medvedev, et français, Nicolas Sarkozy, en août dernier. La Géorgie, sur le principe ne voit pas d'un oeil bienveillant la présence de représentants des deux républiques lors de ces réunions, et on ne sait pas à l'heure actuelle de quelle manière les délégués d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie prendront part aux débats.
Officiellement, selon l'OSCE, la réunion devrait servir à "promouvoir la paix, la stabilité régionale et le retour des réfugiés." Ce conflit bref aurait causé selon le HCR la fuite de 192.000 personnes de leur foyer.
La Russie insiste sur le fait que l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie devraient être reconnues comme des États indépendants, Moscou, l'ayant déjà fait. Le Nicaragua est le seul État au monde l'ayant suivi. L'Union européenne et les États-Unis, en revanche, demandent que soit respectée l'intégrité territoriale de la Géorgie.
Article traduit du catalan : MónDivers.cat est partenaire d'Eurominority.eu