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- Anniversaire -
5ème Forum des langues de France de Langon
Le lundi 22 juillet aura lieu à Langon près de Bordeaux le 5ème forum des langues de France.
Par Philippe Argouarch pour ABP le 10/07/13 10:07

Le lundi 22 juillet aura lieu à Langon, près de Bordeaux, le 5ème forum des langues de France. Présidé par Martine Faure, députée de Gironde et ancienne présidente du Groupe d'études sur les langues régionales de l'Assemblée nationale, le Forum des langues de France, créé en juillet 2009 suite à la modification de la Constitution française de juillet 2008 (article 75-1 : « Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France »), a pour objectif d'examiner les politiques linguistiques de l'Etat et des collectivités territoriales.

Cette 5ème édition du Forum des langues de France aura donc pour objectif de faire un bilan d'étape des mesures du gouvernement Ayrault en matière de langues régionales (notamment concernant le projet de loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République, et le Comité consultatif pour la promotion des langues régionales et de la pluralité linguistique interne). Elle analysera également les blocages politiques, idéologiques et constitutionnels qui empêchent la mise en place de politiques publiques permettant une véritable resocialisation des langues de France.

PROGRAMME

9h30 - Accueil des participants

10h00 - Ouverture du Forum (Charles Vérité, Gilles Savary, Martine Faure, Patrick Lavaud)

10h30 - Table ronde : Le gouvernement Ayrault et les langues de France (Martine Faure, Paul Molac, David Grosclaude, Tangi Louarn)

12h00 - Pause déjeuner

14h00 - Table ronde : Les langues de France et la République (1) (Fernand De Varennes, Yvon Ollivier)

16h00 - Table ronde : Les langues de France et la République (2) (François Durpaire, Jean-Michel Ducomte)

17h30 - Clôture du Forum

18h00 - Projection du film documentaire Lenga d'amor de Patric La Vau

Inscription : 5ème Forum des langues de France de Langon ... (voir le site)

Philippe Argouarch

Voir aussi :
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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
[ Voir tous les articles de de Philippe Argouarch]
Vos 17 commentaires
iffig cochevelou Le Mercredi 10 juillet 2013 11:20
Je n\'aime pas trop cette limite orientale de la langue bretonne, si l\'on voulait etre honnete, il faudrait la supprimer carrément , la francisation va jusqu\'à Ouessant ou quasiment plus personne ne parle la langue. Cette ligne a été tracée dans les années trente, alors que la majorité des habitants à l\'ouest de cette ligne parlait le BRETON. Alors pourquoi ne prend-on pas comme limite l\'extension maximale du Breton sur une ligne approximative Saint Nazaire-Saint Malo (comme pour les limites Nord de l\'occitan).
Le Français a remplacé le Breton à l\'ouest de cette ligne , comme le Gallo à l\'est. Et n\'oublions pas de rappeler qu\'aujourd\'hui l\'on parle certainement plus le breton à Bruz, Guerande et Saint Herblain qu\'a Ouessant !
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Naon-e-dad Le Mercredi 10 juillet 2013 13:10
@Ifig Cochevelou
"Ouessant ou quasiment plus personne ne parle la langue." a larit c'hwi (dites-vous).
Par témoignage personnel (2009), je peux vous assurer que l’on y trouve des bretonnant(e)s natifs. Même si les hommes y ont été très tôt francisés, du simple fait que beaucoup naviguaient au long-cours (Cap- Horn, etc...).
Quant à la territorialisation actuelle et future de la langue bretonne, elle est bigarrée. Selon moi, l'avenir du breton est mixte, ancrage de référence sur sa zone historique + dissémination urbaine pour les nouveaux locuteurs.
Cette dissémination est le sort de toutes les langues, officielles ou pas. Combien de langues sont parlées dans la rue, à Paris, à Nantes et dans les autres villes de Bretagne? Réponse: beaucoup de langues! Sans oublier les Britanniques et Néerlandais installés en Kreiz-Breizh.
Une chose est claire : le breton a sa place dans la société qui naît sous nos yeux et nos oreilles...
Nous avons la chance d'avoir deux langues très différentes en Bretagne (Breton et Français). Gardons les! La vie est tellement plus agréable en relief et en stéréo !
Chañs hon eus e Breizh rak an div yezh a zo er vro, kendalc'homp gante! Ken plijusoc'h eo ar vuhez pa vez gwelet a-vos (pe a–zon ? notenn evit Martial ), pe selaouet outi e mod stereo !
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iffig cochevelou Le Mercredi 10 juillet 2013 14:34
@Naon-e-dad
Dre vras, a-du on ganeoc\'h
Met ar pezh zo gwir bremañ , n\'eus ket kalz muioc\'h a dud o gomz brezhoneg war Enez Eusa evit e kerioù Breizh uhel
Hag ar vevenn etre bro ar brezhoneg hag hini yezhoù oil, ne dalvez kement a dra, se zo sklaer !
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Paul Chérel Le Mercredi 10 juillet 2013 15:01
1 ) A remarquer parmi les “colloqueurs” l’absence de Marc Le Fur qui est, pourtant, et de loin, l’élu le plus actif dans la reconnaissance par les Français de la langue bretonne.
2 ) A remarquer dans la carte que ces découpages, particulièrement en oil et oc, sont totalement arbitraires dans la mesure où, sur plusieurs siècles, il est bien difficile de connaître l’extension véritable et progressive du français et de ces deux dérivés. Que parlait-on auparavant, en Picardie, dans les Alpes, dans le Jura ?
3 ) En ce qui concerne plus spécifiquement le breton, il s’agit d’une langue avec sa syntaxe, son vocabulaire, etc. Son extension, au cours des âges est largement plus importante que cette petite zone jaune, de par les échanges maritimes et les émigrations provoquées par famines et surpopulations.
Le breton a sa place dans la société, nous dit Naon-e-dad. Il a sa place dans le monde en tant que patrimoine de l’Humanité. Ne pas le protéger, voire faire tout pour qu’il disparaisse est un crime contre cette Humanité. Bilan d’étape ! annonce l’article ? Etape vers la mort certaine et organisée serait plus conforme à la réalité. Paul Chérel
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Maxime B Le Mercredi 10 juillet 2013 16:09
Pourquoi n'y a t'il pas le français dans les langues d'oïl?
C'est un patois bas latin comme les autres.
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Naon-e-dad Le Mercredi 10 juillet 2013 17:29
@Ifig Cochevelou
Trugarez deoc'h evit ho respont e brezhoneg. Evidon-me ez eo pouezus d'an holl, dreist-holl ar re a zo pell diouzh Breizh ha dianevezet gante hon yezh, ma vez gwelet un tamm brezhoneg skrivet, amañ hag ahont...
@Paul Chérel
Bien évidemment, le terme "bilan d'étape" fleure bon l'immobilisme technocratique. Je ne sui spas du tout certain qu'il y ait quoi que ce soit à attendre de ce type de RV.
Mais comme je voudrais être détrompé, et sentir enfin un début de déblocage face à cette "démocratie" bien souvent "psycho-rigide", sur des points pourtant cruciaux pour l'avenir de nos sociétés et du bien-vivre ensemble!
Je suis de ceux à qui leur langue a été refusée - à ce titre je sais donc de quoi je parle - , et j'ai connu, aussi à mes débuts en secondaire, les formulaires méprisants et indignes que l'on remplissait avec ces fameuses cases: "langue ou dialecte local".
Aujourd'hui, le breton est enfin reconnu comme langue. Mon avis est qu'il s'agit d'une langue exceptionnelle, comme témoin du lent effort des hommes à travers les âges, pour converser entre eux.
Le breton promet rapidement à celui qui s'y intéresse une fenêtre sur le ventre de l'Europe en formation, disons des temps celtiques à la Renaissance.
D'une certaine façon, on peut le considérer comme un voisin historique du grec et de l'hébreu, bien avant que le français n'existât. Voyage dans le temps garanti, donc.
La langue, dont la simplicité - ou disons, l'économie syntaxique - est une caractéristique remarquable, source de plaisir intellectuel, continue d'évoluer de nos jours.
La grande crainte est que sa phonologie merveilleuse, soit endommagée suite aux mauvais traitements politiques et sociaux qu'elle ne cesse de subir.
Quand l'on constate l'incapacité chronique française à plonger dans d'autres univers sonores, l'on ne peut que regretter que la Bretagne, si merveilleusement douée et avantagée par son héritage celtique, aie été ainsi martyrisée et amputée.
Des paysans ont été moqués, qui auraient pu être d'un secours inestimable pour aider la population bretonne contemporaine à être en pointe sur le plan linguistique, en Europe et dans le maelström de la globalisation actuelle.
La République a jeté des diamants à la poubelle. Or, elle avait, et a encore besoin, de ces diamants!
Alors, vive le Breton, flamme fragile mais tellement nécessaire dans notre paysage!
Bevet ar Brezhoneg, flammenn vresk a zo ezhomm braz deusouti en hor bed a-vremañ!
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Emile GRANVILLE Le Mercredi 10 juillet 2013 19:53
Cette carte ne peut pas être un document valable et moderne pour une appréciation actuelle de la langue bretonne. La limite - bien marquée en rouge à dessein ! - n\'a plus aucun sens. La limite de P. Sébillot de 1886 est bien finie et pour le breton et pour le français. L\'espace sociolinguistique et politique du breton est désormais la Bretagne à 5 départements. Diffuser encore cette carte en 2013 n\'est pas neutre. C\'est un outil de propagande pour refuser que le breton coïncide au territoire politique de la Bretagne. C\'est vouloir cantonner la langue bretonne à une zone occidentale, certes traditionnellement de langue bretonne, mais aujourd\'hui également linguistiquement théorique, d\'autant plus que la dynamique démographique des Bretons (qu\'on la regrette ou non) se fait désormais principalement sur les côtes et sur la partie orientale du pays.
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Reun Allain Le Mercredi 10 juillet 2013 22:54
Me ivez, me ‘zo a du gant Iffig (da lâret eo, war ar memes linenn hep c’hoari gant ar gerioù). Al linenn se, etre ar brezhoneg hag ar gallaoueg, a zo nemet un doare skeudenniñ un harz etre div yezh hep ster ebet e keñver stad ar brezhoneg a vremañ. Ken aes eo kavout brezhonegerien e Roazhon pe Naoned hag e Brest pe ar c’hontrol ken diaes e Brest hag e Roazhon pe Naoned.
D’an nebeutañ e c’hellfemp tresañ ar gartenn gant harzoù istorel pellañ ar brezhoneg evel ma c’hinnig Iffig. Noazh evit bout savetaet ar brezhoneg a rank bout kelennet en un doare dereat war e dachenn reizh hag ar c’hornad se, ‘zo ar Vro nemeti, hini ar pemp departamant Breizh .
Moi aussi, je suis sur la même ligne (sans jeu de mot à propos d’une carte …) que Iffig. Cette ligne de séparation entre langue bretonne et gallo est totalement artificielle et n’a aucun sens avec la sociologie du XXI siècle à tel point qu’on pourrait aussi facilement trouver des locuteurs brittophones dans des villes universitaires comme Rennes et Nantes qu’à Brest. Réciproquement on peut renverser le constat en regrettant qu’on parle aussi peu à Brest qu’à Nantes.
Pour le moins on pourrait tracer la carte avec les limites historiques de la plus grande extension du breton comme le préconise Iffig. Cependant pour être sauvée la langue devrait pouvoir être enseignée dans tout son domaine légitime et celui-ci est le territoire de ses cinq départements.
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Louis Le Bars Le Jeudi 11 juillet 2013 19:37
Serait-il possible de retirer cette horrible carte ne correspondant à rien de la une ?
Dans quand date ces limites ? XXIIIème siècle ? La Bretagne administrative divisée en deux, avec une zone bretonnante bien rabougrie, pendant que la presqu'ile guérandaise classée non-bretonnante mais gallèse !!? Et voilà Naoned, ni bretonnante, ni gallèse, mais classée entre dialectes d'Angers et de Poitiers ! Comme c'est commode !
Et cette ligne rouge gras plus visible que les frontières officielles...mais qui est bizarrement invisible hors de France (regardez la zone bascophone, flamande et alsacienne).
Une zone bascophone qui s'étend à perte de vue en Espagne du Nord, et qui inclue Bayonne ! Une zone flamande qui va jusqu'à Calais...alors que Dunkerque ne parle plus flamand depuis bien longtemps...une zone gasconne qui s'arrête à la frontière française alors que le seul territoire où le gascon est reconnu, c'est en Espagne (Val d'Aran, Catalogne)...une zone occitane qui cotoie le Berry, et des parlers germaniques qui m'ont l'air de dépasser allégrement leurs territoires traditionnels du XIX-XXème siècle.
C'est n'importe quoi. Un mélange entre le n'importe quoi et une négation de la Bretagne.
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La rédaction Le Jeudi 11 juillet 2013 19:41
ABP remplacera bien volontiers cette carte si quelqu'un nous en fournit une meilleure. Vous pouvez reprendre ce fond de carte et faire les modification et actualisations nécessaires en y ajoutant des zones à pois si nécessaire.
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Jean Louis LE MEE Le Vendredi 12 juillet 2013 17:57
A-du penn-da-benn gant evezhiadennoù Reun ALAN hag Iffig COCHEVELOU. Ar pezh a gont eo ar gartenn hag a ziskouez an harzoù pellañ kostez ar reter. Ret eo sonj ivez deus an anvioù-lec\\\'h brezhonek (toponomiez) hag e vint kavet pelloc\\\'h c\\\'hoaz aman hag ahont : Sant Hiler an Argoet , hag all hag all. Da genver an danvez yezhouriek, n\\\'eus ket da dortal ne c\\\'heller ket ober hep komz deus al labourioù Fleuriot.
Met evit kaozeal deus an amzer-vreman (hag an hini da-zond ivez) arabat d\\\'ar Vretoned sentiñ deus jeu ar Stad gall: komz flour ha brav a-zivout ar Brezhoneg en....Galleg! Ur yezh a jom bev keit hag e vez implijet er vuhez foran (mediaoù, kenwerzh,armerezh...)ha bemdeziek.
Trugarez da renerez ABP evit asantiñ resisaat ar gartenn-se.
Forzh penaos ar Forum-se a vo met un emvod ouzhpenn lec\\\'h vo kontet dimp bla-bla-bla ha kozh-koazoù: ur stumm da lakaat ar c\\\'hlanvourien (ar yezhoù en arvar) dindan \\\"perfusionoù\\\" evit lakaat anezho o tremen an didroususañ possibl er bord-all. Ma Louarn ha Molac o defe \\\"kellego\\\" , ret a vefe dezho boïkottiñ seurt emgav ha displeg dirag ar boblans vreton hag ar gevredigezhioù etrevroadel perag ar Stad gall eman c\\\'hoaz, hirri an deiz, a-enep ar gwir etrevroadel.
En ur ober sorse ar re o representiñ ar Stad gall o devo o goustians net , neketa.
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SPERED DIEUB Le Samedi 13 juillet 2013 00:25
Je savais que les militants du gaelique s'étaient battus par le passé pour arracher des avancées vis à vis du gouvernement irlandais ,par contre je n'aurais jamais imaginer que celui ci aujourd'hui en 2013 veuille promouvoir la langue anglaise au niveau européen ,imaginer demain un gouvernement breton voulant promouvoir le français au niveau de l' Europe !!! non par contre si la Bretagne n'avait pas perdue son indépendance cela aurait été moins étonnant car à l'époque la langue bretonne n'était pas très associée au nationalisme naissant de la période de la fin de l'indépendance quoique François III, celui qui aurait du être duc ,avait prononcé un discours dans cette langue
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François du Fou Le Samedi 13 juillet 2013 12:03
Très intéressant tant l'article que les commentaires. Puis-je cependant demander s'il était possible que les commentaires en breton soit aussi traduit en français.
En vous remerciant pour votre attention et surtout pour votre indulgence.
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Pierre CAMARET Le Dimanche 14 juillet 2013 06:49
Louis Le BARS . On trouve encore dans la banlieue de DUNKIRK , mais surtout dans la campagne environante des Cafes , avec une pancarte : Her Man spreeke Vlamsh.
Le neerlandais ( Flamand ) est encore parle .Un des Directeurs francais d'une grande Societe Francaise en Malaysie - nom de famille neerlandais - environ 35 ans , me dit le parler chez lui avec sa famille, dans cette Region
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SPERED DIEUB Le Dimanche 14 juillet 2013 10:56
malgré tout
similitudes flagrantes entre la carte de la Belgique et celle de la Bretagne mais cette limite en Belgique est aussi évolutive vu que le flamand a perdu du terrain ,Le celtique a été parlé jusqu'au septième siècle dans ce pays
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Louis Le Bars Le Dimanche 14 juillet 2013 13:14
La situation linguistique cartographiée en Flandre hexagonale :
On voit bien que sur la cote, cela ne correspond pas à la carte présentée ici.
Bien sûr les gens ne restent pas tous cloîtrés entre 4 murs, et les gens vont vers les villes. La Flandre belge toute proche a pour unique langue officielle le flamand également (donc il peut y avoir des belges à Dunkerque).
Cartographier la langue bretonne est compliqué aujourd'hui, et je ne comprends pas comment Batz par exemple n'est pas considérée comme basse-bretonne ?? Par ailleurs le breton n'étant officiel nulle part, et l'usage du breton étant faible partout, avec une aire historique allant d'une ligne Mont-Sain-Michel au Marais breton sud-ouest 44), il me parait bien compliqué de présenter une carte aujourd'hui.
Des pois jaunes(plus gros à l'ouest) sur toute la Bretagne historique sur un fond bleu francophone me parait plus cohérent.
Les divisions de la langue d'oil par nom de quelques anciennes provinces sans en respecter les limites politiques, ne correspondent à rien. C'est une seule et même langue, et la référence locale doit se faire dans le cadre de toutes les anciennes provinces historiques (nom et respect de leurs limites). Un peu comme la distinction entre le monténégrin, le croate, le serbe et le bosniaque. C'est le même langue avec quelques nuances diffuses non cartographiables, et on donne un nom différent à cette même langue dans chaque territoire historique correspondant. Appeler la variante locale de la langue d'oil en bretagne historique par breto-roman ou bretoilitan aurait un sens.
Le Val d'Aran (Catalogne espagnole) est le seul territoire où l'occitan gascon est officiel, le catalan ne s'étend pas jusque dans l'Aude, le basque est officiel uniquement dans la communauté autonome basque et une partie de la Navarre. Il était parlé au début XX ème siècle sur un territoire encore plus restreint, dont un morceau en France (pays basque français sans Bayonne).
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x. rouari Le Lundi 29 juillet 2013 13:13
Carte franco-française.
1) "Francique" et "alémanique" sont introduits pour mieux casser la langue allemande en Alsace-Moselle, naguère langue de culture articulée sur le Hochdeutsch et les dialectes.
2) L'appellation "flamand" masque la continuité néerlandaise.
3) Le distribution du breton ne correspond plus à rien : quasi-extinction à l'ouest, rare sporadicité à l'est.
4) négation implicite de la continuité corse-italien.
5) réduction du gascon à un 'dialecte' par l'occitaniste administratif. Lobby quand tu nous tiens !
6) erreurs sur les groupes des langues d'oïl.
Gwir eo n'eus meneg aman nemet eus ar yezhoù, pas eus ar c'henelioù.
Heureusement, une pluie de subventions, ur barrad goproù, va sauver "nos" langues de France. Hepdale e vo paaet kefredourion a-benn komz korseg pe brezhoneg e-lec'h tud ar vro.
La plupart de ces langues et dialectes sont agonisants et n'ont plus de vie sociale. Les peuples correspondants sont éradiqués.
Pourquoi fait-on COMME SI ?
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