Avec un total de débarquement de 69.187 tonnes pour une valeur de 163,8 millions d'€, soit une progression respective de 7,83 % et 14 %, les 6 ports de pêche de Cornouaille, après des années de vaches plus ou moins maigres, reprennent des couleurs. Globalement ils retrouvent des tonnages voisins de ceux de 2005.
C'est la pêche hauturière qui s'arroge la plus forte progression et ce malgré la perte de quelques navires.
Ventes de navires et disparitions des embarquements des problèmes qui risquent de devenir soucis pour les temps à venir à tout le moins '' si rien n'est entrepris pour le renouvellement des bateaux de haute mer'' martèlent avec force responsables de ports et de criées.
En attendant, en 2011, 1,5 millions d'€ ont été investis dans les 6 ports de pêche et en 2012 c'est 8,5 millions qui le seront dont 2,1 millions consacrés pour inscrire les criées dans une démarche '' développement durable, eau de mer propre''
''Les financements ne sont pas simples à trouver'' regrette Jean-François Garrec, président de la CCI Kemper-Cornouaille, '' on souhaiterait que les collectivités locales s'investissent plus, mais elles ont aussi leurs contraintes''.
Aujourd'hui la Région et le département interviennent à hauteur de 20 % chacune. La CCI doit trouver les 60 % restants. '' On tire les sonnettes des ministères à Paris et à Bruxelles.'' Avec quelques arguments de poids, la pêche cornouaillaise c'est ¼ des prises hexagonales et rien qu'à Concarneau elle représente 1.000 emplois.