Débauche d'argent public, artificiers en éveil à cause d'un matériel extrêmement dangereux, enfants qui crient à cause de leurs oreilles maltraitées, personnes âgées qui ont le sentiment de revivre les bombardements ... Un feu d'artifice, c''est tout ça. Et pourtant, c'est souvent l'événement le plus populaire de l'année.
Alors, pourquoi ? Parce que c'est l'été, parce que l'on s'accroche à ses souvenirs d'enfance, à ses premiers bals populaires ? Parlons-en, des bals populaires : musique des années 80, tubes étriqués, mille fois entendus partout, pas de musiciens, mais des animateurs de fêtes foraines qui exhortent quelques personnes à se trémousser sur la piste ... Populaire ?
Et puis au Pouldu, la lune qui se reflète dans la mer, indifférente. Et pendant le feu d'artifice des milliers de spectateurs sur la falaise. Et la musique change : l'héritage des Celtes. Et "Diwanit Bugale", chanté par Dan ar Bras et ses amies irlandaises. Tiens, le 14 juillet comme ça, je préfère ... Sans les frites, les bières et les projecteurs de boîtes de nuit... Face à la mer, on a envie de dire "Dihunit, Bretoned" (Réveillez-vous, les Bretons ...)