« Notre problème, c'est la France ». Non, vous ne rêvez pas ! C'était bien dans Ouest France du lundi 30 août 2010 que l'on pouvait lire ce titre choc - une phrase de l'industriel Alain Glon - et un article compte-rendu des débats de l'université d'été de l'institut de Locarn. Et si le quotidien du grand ouest virait sa cuti ?
Par Gilles Delahaye pour OMEB le 31/08/10 17:59
Non, vous ne rêvez pas ! C'est bien dans Ouest France : édition papier et Internet du 30 août (voir le site) que l'on pouvait lire ce titre choc - une phrase de l'industriel Alain Glon - et un article compte-rendu des débats de l'université d'été de l'Institut de Locarn.
"Notre problème, c'est la France", titre ce papier rédigé par Jean-Laurent Bras, rédacteur en chef des pages Bretagne. La nouveauté ne réside pas ici dans les propos d'Alain Glon. Depuis des années, le président de l'Institut de Locarn ainsi que Joseph Le Bihan, fondateur de ce cercle de décideurs bretons, nous ont habitués aux discours de vérité, durs à accepter par les jacobins bons teints et les fanatiques de l'Hexagone. La nouveauté, c'est qu'Ouest France en parle. Pendant des années, quand le quotidien du grand ouest ne boycottait pas les réunions de l'Institut, c'était pour mieux l'enfoncer.
On se frotte donc les yeux, on lit et relit - avec délectation - les propos d'Alain Glon prononcés vendredi dernier et rapportés dans les colonnes du journal : "la pyramide, une monopolisation du pouvoir politique et économique par une caste oligarchique ENA-Polytechnique-Saint-Cyr", "nous sommes sur une pente descendante, les locomotives étant à l'arrêt, on va voir si les wagons passent devant !" Ouest France reprend même certaines pointes lancées par le grand patron qui n'a de cesse de montrer les limites d'un système français à bout de souffle : "Dans un pays où les commissaires de police deviennent préfets, notre problème, c'est la France !", référence à Éric Le Douaron, super-flic d'origine bretonne devenu préfet de l'Isère durant l'été.
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Le problème, c'est Ouest France
L'article reprend la proposition formulée par Alain Glon que "tous les acteurs bretons, entreprises comme citoyens, soient autorisés à verser 1 % des prélèvements obligatoires qu'ils supportent, à une initiative de leur choix, qu'elle soit de nature entrepreneuriale ou associative".
"Notre problème, c'est la France", dit Alain Glon. "Notre problème, c'est Ouest France", estiment nombre de militants bretons qui reprochent à l'influent quotidien de François-Régis Hutin de résumer la Bretagne aux faits divers et autres chiens écrasés ou d'ignorer que la Loire-Atlantique est bretonne à part entière.
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L'OMEB se désolait qu'ABP, faute de moyens humains suffisants, n'ait pu couvrir cette année l'université 2010 de l'Institut de Locarn qui réunit entrepreneurs et institutionnels. Ouest France a fait le boulot, du bon boulot, c'est assez rare pour être signalé. Sans doute, s'agit-il d'un cas isolé au sein de la rédaction, d'une exception qui confirme la règle ?
La prise de position d'Alain Glon, qui reflète l'état d'esprit discret (désormais plus audacieux ?) d'une certaine classe dirigeante en Bretagne, constitue effectivement un fait remarquable. Le sentiment breton, s'il n'est porté que par des militants et des artistes, n'est pas suffisant. Il faut qu'il soit relayé par des cadres de la société, dirigeants économiques essentiellement. Les nationalismes basques et écossais, par exemple, sont partagés depuis longtemps par les classes moyenne et supérieure. Ce sont alors des opinions modérées sur le plan politique, non-extremistes. Si le patronat breton continue sur cette lancée, si en plus ce point de vue se répand parmi les patrons rennais et nantais, alors on pourra dire que les choses changent en profondeur ! Si Ouest-France en parle, peut-être est-ce le cas ?
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bernard guyader Le Mardi 31 août 2010 23:27
Bon dia .... Un Flamand nous disait il y a quelques années déjà .. ( je cite de mémoire!) ... lorsque les décideurs .. au sein d'une nation , sans état, se mettent à penser que l'avenir est sans le problème ( il pensait à la Wallonie et peut être même à la Belgique) ... le combat est proche d'un dénouement essentiel ...l'autonomie de fait de cette petite nation ..et s'est ce qui arrive en Flandre ... alors avant qu'il ne soit trop tard . Qu'après la perte de tous nos principes .. de nos langues de notre capacité à nous développer.. de notre territoire .Avant que la fr'ance et les fr'ançais ne nous entraînent dans leurs maelstroms identitaires comme au temps de la traite des noirs ou pire dans les plus grandes bassesses du 20e siecle..Alors avant que le 21 e siècle ne marque notre disparition définitive ... oui ..le problème c'est la "france et ouest france" ... mais la solution notre émancipation ... retour au départ ... l'indépendance vis à vis de ce pays qui laisse la place à tous les extrêmismes et les dangers ..Une autocratie en fr'ance ... ils feront ce qu'ils veulent .. mais la démocratie en Bretagne , enfin !!!B.G.
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Stéphane P. Le Mercredi 1 septembre 2010 00:20
Il y a longtemps qu'Alain Glon tient ses propos ainsi que plusieurs cadres de l'Institut de Locarn. Rien de nouveau sous le soleil, donc ... Alain Glon ne souhaitait pas communiquer dans les médias. Ce n'est pas Ouest-France qui a changé mais bien Alain Glon, le désormais retraité. Ce genre de discours est jouissif pour le militant breton de base. Pourtant, cet ultra-libéralisme communautaire (marché & identité), très années 80, est un piège. En effet, Alain Glon et l'Institut de Locarn prônent une société d'acteurs libres (PME et associations) où la puissance publique n'aurait plus aucun rôle à jouer. il n' y a donc aucune revendication de plus de pouvoir au niveau régional dans ces propos. Autant supprimer toutes les "bureaucraties" ... Les élites bretonnes entrepreneuriales se cachent derrière un ultra-libéralisme de façade en évitant ainsi de se positionner sur un terrain politico-institutionnel. Dommage, un certain courage aurait été de jouer dans la même cour que les Ecossais, Catalans ou encore les Japonais (Doshusei) en revendiquant des outils institutionnels dans les Régions et tout particulièrement en Bretagne. Bref, assumer un positionnement et un lobbying politique pour la régionalisation ! Entre des idéologies ultralibérales communautaristes et écolo-régionalo-alternatives, y a t il la place pour un régionalisme républicain politique moderniste et fédérateur en Bretagne ? En attendant, nous attaquons les "Parisiens" et les Grandes Ecoles ... Je pense bien au contraire qu'une partie des intellectuels français sont régionalistes comme Pierre Veltz (ancien directeur de l'Ecole des Ponts) qui appelle à une "révolution régionale" (La Grande Transition). Au contraire, la face cachée de notre centralisme est plutôt l'incroyable localisme des institutions et en l'occurence des Bretons avec leurs petites chapelles et leur philosophie de base : la petite grenouille LOCAL qui essaie de devenir plus grosse que le boeuf REGION. En conclusion, les Bretons ont choisi depuis l'après guerre de déserter le terrain des revendications institutionnelles pour se consacrer à la création culturelle (réinvention de signes bretons) et au monde de l'entreprise a niveau local (entre nous). Certains pensent que c'est bien (Le Figaro), que c'est une preuve d'ouverture ... Personnellement, je ne le pense pas. La vraie ouverture était de revendiquer la philosophie de la révolution française pour construire des institutions politiques dignes de ce nom dans les Régions (autonomie régionale). On nous a et nous nous sommes enfermés dans une vision purement culturelle de l'identité. En modernité, l'identité est politique (révolution française) et les Ecossais l'ont bien compris. L'identité devrait plutôt être une capacité à s'organiser au niveau régional : sans organisation, pas de pouvoir politique. Les Bretons suppléent à leur impuissance politique par la consommation de signes culturels de bretonité. "Notre problème, c'est nous".
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iffig cochevelou Le Mercredi 1 septembre 2010 00:22
je suis entièrement d'accord avec l'analyse d'Yves Koziel : mais il est bien évident que cela avancera seulement si nous sommes capable de mettre en place un véritable mouvement politique breton , crédible , ouvert et refusant toute alliance contre nature.
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JY Le Touze Le Mercredi 1 septembre 2010 10:20
Pour alimenter le débat, voivi l'interview du responsable de la fédé PS du Morbihan, G Rouillard A noter les propos sur les exemples basque et gallois et la référence à Produit en Bretagne et à l'Institut de Locarn. Ce qui pondérera quelque peu les propos de S Péan. Ceci dit amicalement. ( je ne prends cette interview que comme un exemple de l'évolution politique chez certains acteurs , tout au moins en paroles...)
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Léon-Paul Creton Le Mercredi 1 septembre 2010 11:18
Les Bretons, qui n’ont aucune prise sur leur destinée, regardent en spectateurs l’aménagement ou le déménagement de leur territoire qu’il s’agisse d’équipements, d’immigration, d’institutions. Avec quasiment les mêmes arguments, les mêmes termes utilisés et développés en jacobinie. Arguments, concepts et analyses qui ont été implantés décennies après décennies par un matraquage systématique de la part de l’état, de différents groupes, de lobbys, par le truchement de tous les canaux jugés efficaces et susceptibles de servir au mieux les divers intérêts, et passant par notre "dissolution" dans cette nébuleuse française . Les discussions sur ABP ou autres lieux, concernant l’évaluation ou la pertinence des projets et l’adhésion ou opposition à ceux-ci, ne s’établissent généralement que sur les plans et projets réfléchis ailleurs, pour d’autres intérêts que les nôtres. Nos institutions locales se bouffent le nez sur des détails et les miettes qui tombent de la tables de la salle à manger, mais n’ont droit à aucun accès à la cuisine ni à la composition des mets. Face à notre localisme "?" Ou bien celui de domestiques ? l’on nous propose le modèle de la révolution française, sa philosophie ? Il me semble que beaucoup de Bretons auront bien du mal à seulement lire cette idée, alors que bien d’autres démocraties qui depuis ont fait du chemin, sont tant d’exemples à suivre. Ne serait-ce que celles du nord de l’Europe. Sur cela comme sur l’immigration ou bien d’autres sujets sensibles, la dispersion actuelle, l’éducation, la culturation forcée jacobine n’alimentent chez nous que discussions délétères, que divisions et oppositions, n’offrant aucun avenir. Et pourquoi ne pas reporter et décider nous-mêmes de ces problèmes ? Lorsque la première chose, la plus importante c'est-à-dire la volonté de mettre en place une unité politique verra le jour sur quelques principes essentiels qui permettront dans l’acceptation et l’envie de travailler ensemble, pour faire avancer la BRETAGNE Si nous étions les décideurs en BRETAGNE, "si" un aéroport était nécessaire, où le construirions nous ? NDDLandes ? Pour les seuls intérêts de Nantes et de Rennes ? Ces villes quels rôles leur serait attribué par la BRETAGNE, car le principe de métropole dans cette situation demanderait réflexion !Pas celle de Paris! Pour les parcs éoliens de BRETAGNE nord-est dont les décisions et choix d’implantation, de fabrication, d’exploitation...sont définies à Paris! Pour notre intérêt? Les choix seraient-ils les mêmes en BRETAGNE souveraine ? Et pourquoi ne parle t-on pas du tout pour ces implantations, de BRETAGNE ouest? Ou de BRETAGNE sud et sud-est? Les bases et terrains de jeux et d'essais militaires et le tourisme interviennent-ils dans ces choix ? Les réflexions et projets pour la pêche ruinée, la marine marchande ..., l’aquaculture végétative alors que de grands projets se développent dans le monde depuis des années, l’agriculture, l’algoculture, l’exploitation et la transformation des algues, l’énergie solaire, éoliennes, hydroliennes, qui s’en occupe ? Les autoroutes de la mer...le plan routier, les impôts bretons... Qui décide ? Quel type de société pour les Bretons ? Ça doit venir de Paris et du modèle modifié 1789 ??? Passer le temps à des discours sur le futur loto présidentiel 2012, débile, sans futur innovant, est certainement plus intéressant à droite et à gauche...Ainsi radoter sur les vieilleries idéologiques que l'Homme est incapable d'appliquer et les pauvres comportements qui vont avec,quelle dynamique! Tout cela est assez désolant !!!! Quel avenir nous concoctent donc ceux qui se veulent "nos élites bretonnes " ??? Veulent-elles d’ailleurs en prendre la responsabilité ? Oui!! Certainement quand d’autres auront payé le prix de l’autonomie… Oui effectivement: "Notre problème, c'est nous!"
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J-Luc Le Floc'h Le Mercredi 1 septembre 2010 11:19
A propos de la gestion financière régionale : n’est ce pas Pierre Bérégovoy (ou un autre ministre de Finances ?) qui était intervenu discrètement pour empêcher le rapprochement de deux banques régionales (CMB et Banque de Bretagne ?), cela afin d’empêcher la mise en place d’un embryon de structure financière au service de la région ? Le scénario jacobin réussit d’ailleurs, malheureusement pour la Bretagne. Pour le reste, le changement de focale de Ouest-France à l’égard de la région - s’il se confirmait - ne pourrait être qu’une heureuse inflexion. Mais Ouest-France est-il capable d’une telle révolution mentale et journalistique ?
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Stéphane P. Le Mercredi 1 septembre 2010 11:31
"Produit en Bretagne", c'est assez tarte à la crème. Cependant, qui est capable de montrer réellement que cette opération de marketing a eu des effets efficaces sur l'économie et l'emploi en Bretagne ? C'est largement insuffisant sauf si ce qui a été mis en place sert à l'export ... Ce qui semble se décider en 2010 avec d'énormes retards ! Pour certains, l'avantage de l'Institut de Locarn est le réseau, éventuellement le think tank. Mais le défaut est l'absence d'organisation pour provoquer des synergies plus politiques et clamer des revendications. Des individus certes mais pas de collectif avec une vraie stratégie. Alain Glon parlait il au nom de l'Institut de Locarn et de ses membres à partir d'une position commune ? (à vérifier) Quand je vois les Japonais du Kansai s'organiser, se fédérer (au sens vrai du terme) avec une organisation et une stratégie face à l'Etat pour bâtir une institution régionale forte, je me dis que nous sommes à des années lumières ... Mais notre identité culturelle est notre opium ...
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JY Le Touze Le Mercredi 1 septembre 2010 11:42
les pays/régions qui vont de l'avant s'appuient sur 3 piliers: économie,institutions, culture. En Bretagne, admettons que les piliers économie et culture ne fonctionnent pas trop mal ; en revanche, le pilier Institutions est quasi inexistant . Là est le problème essentiel . Et cette faiblesse évidente est due à la fois au système français ( d'où le "notre problème, c'est la France" ) mais aussi aux Bretons eux-même, notamment la classe politique bretonne qui, sauf de rares exceptions, n'est pas à la hauteur de l'enjeu ( mais nos élus sont élus pas les Bretons donc ? ) Par Institutions, j'entends institutions politiques mais aussi enseignement, audiovisuel, etc... y compris la réunification.
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Yann Kristoc'h C Le Mercredi 1 septembre 2010 13:54
S'il est vrai que Monsieur Glon à changer démarche car il est maintenant retraité. Est-ce la preuve d'un frein à la liberté d'expression? Autre point est la réalité du refus systématique des bretons à s'engager sur le terrain politico-institutionnel comme s'il existait "un accord tacite : la préservation d'une expression culturelle minimale en échange d'un abandon de la démocratie régionale" : Bagadou oui, partis politiques non. Donc en remarque de cet article, je dirai : 1) N'est-il pas "un peu facile de dire" le "problème c'est la France ou Ouest-France" car la France ou Ouest-France n'ont jamais caché leur intention qui est de faire de la Bretagne un "ouest-france déculturé et assimilé". Quelle que part, ils sont honnêtes et font le travail qu'ils se sont fixé et une exception confirme la règle... 2) "Le problème ne serait-il pas nous", les Bretons, qui attendons sans revendication démocratique qu'un Etat considérant très officiellement et internationnalement que "son" futur passe par "notre" assimilation reconnaisse son erreur et nous redonne nos libertés uniquement par "la sainte croyance" qu'au pays des "droits de l'homme" les droits de l'homme triompheront...
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Bertrand Finel Le Mercredi 1 septembre 2010 13:56
"Notre problème, c'est nous" ... réellement ! Alors qu'il y a un "combat" global et commun a mener, nous y allons en ordre dispersé, chaque coterie se prévalant de la meilleure stratégie par rapport aux autres. Au final, nous sombrons dans des querelles internes tout à fait stériles, sauf pour la stratégie du "César" français ! Celtitude quand tu nous tiens !
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bernard guyader Le Mercredi 1 septembre 2010 17:06
Bon dia La petite grenouille ..... au big boeuf .. "... revendiquer la philosophie de la révolution fr'ançaise pourconstruire.........."....Hmmmmmmmmmmmm ,non merci !... On donne dedans depuis trop longtemps .. de plus le compte n'y est pas ! alors pour moi on peut citer toutes les divinités de la création ... leur révolution reste une imposture condamnable tout comme la prise de pouvoir par A.Hitler ou les trinités soviétiques.B.G
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Rémi Mogenet Le Jeudi 2 septembre 2010 18:43
Je suis allé en Bretagne cet été, et il y avait bien un peu de culture locale dans "Ouest-France", je pense. J'ai par exemple lu un article défendant, contre les critiques de Renan, la vie culturelle qui a émané au cours des siècles de la cathédrale de Tréguier, laquelle est intimement liée au catholicisme spécifiquement breton, je pense. En tout cas, aux yeux du touriste moyen que je suis, c'est ce qu'il semble.
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PIERRE DANIEL Le Vendredi 3 septembre 2010 10:58
Je suis également tout comme vous allé en bretagne cet été,mais je n'y ai pas vu la meme présence culturelle: Or mis la place laissée a l'expression culturelle folklorique,il faut gratter pour vraiment se rendre compte de la richesse culturelle de la bretagne. L'etat francais jacobin ne permet pas a la culture bretonne de s'épanouir,pire,elle oblige le peuple breton a faire la mendicité pour parler sa propre langue,étranger sur ses terres,voila le statut du breton.A genoux les bretons sont tenus de quémander a paris l'ouverture de quelques pauvres malheureuses classes bilingues. Le mépris pour vouloir etre différent. Mais tout a un cout,la france devient aujoued'hui peu fréquentable et méditez sur cette information: Le RWANDA est passé a la rentrée scolaire d'un enseignement obligatoire en francais des la maternelle a un enseignement en anglais.Donc la région des grands lacs en afrique devient anglophone reste le burkina faso LA LANGUE BRETONNE DOIT ETRE OFFICIELLE EN BRETAGNE ET ETRE ENSEIGNEE DANS TOUTES LES ECOLES DE LA MATERNELLE A L'UNIVERSITE le systéme jacobin est a bout de souffle et ne répond pas aux exigences démocratiques d'un état moderne,n'en déplaise aux hommes politiques locaux qui soutiennent ce systéme par interet personnel,et je ne citerais personne tout le monde ici connait leurs noms,tel maire de la grande ville bretonne qui cumule tous les postes,bloque toutes possibilitées de dialogue ,et d'évolution,pour sa gloire personnelle et qui nous parle sans cesse de démocratie alors mème que la démocratie repose sur deux piliers essentiels:LE PARTAGE DU POUVOIR ET LE CONTRE POUVOIR. Vous voyez bien que la culture bretonne n'as pas la place en bretagne qu'elle devrait avoir,si ce n'est le petit espace laissé par le colon et si demain la france devenait dans l'organisation européenne l'espace administratif en trop ,parasite,et serais traitée comme elle traite les bretons diriez vous la meme chose La france doit s'adapter aun monde moderne et devenir enfin une démocratie, fini la cinquieme jacobine vive la republique fédérale cet éte pour tout avouer j'ai une le grand bonheur de découvrir la culture bretonne a chateaulin au cours d'un stage KEAV
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alain quere Le Vendredi 3 septembre 2010 13:00
Et alors, Si Mr Glon qui tout en étant maintenant en retraite s'aperçoit de cela tant mieux. Comme pour beaucoup de Bretons ce monsieur reste un modèle, qu'il soit d'un seul coup touché par la grace, permettra (peut être) à ces Bretons de ne plus se voiler la face ! A quand le prochain ? Mr Bolloré, Mr Pinault, Mr Leclerc??? C'est au monent où les vrais Bretons seront suffisamment nombreux pour comprendre qu'il n'y a rien à espérer de la France que l'on pourra changer le rapport de force !
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Rémi Mogenet Le Samedi 11 septembre 2010 15:57
La place insuffisante que l'Etat laisse à la culture bretonne est pour moi surtout visible dans l'Education, qui, en France, est à la fois très étatisée et très centralisée. Pour la presse locale, je pense qu'elle suit l'air du temps, et qu'elle ne risquerait pas de contredire une impulsion donnée par l'Etat central au sein de l'Education. Disons aussi qu'en Bretagne, on trouve facilement les livres de Hersart de La Villemarqué, de Le Braz, de Luzel, que les moyens de se cultiver, à cet égard, et de se renseigner, existent, pour les individus, grâce à la vitalité des citoyens, et je pense, j'ai eu l'impression que les métiers du livre et de la presse en tenaient compte, jusqu'à un certain point. Cela dit, je suis favorable à ce que l'Education en France soit décentralisée et (en partie) libéralisée, et que plus de possibilités existent. Cela ferait certainement plus de place pour la culture bretonne, permettant à la demande effective de trouver une offre appropriée, non restreinte par les prétendues nécessités, telles que les définissent les inspecteurs généraux, à Paris.