Lisardo Lombardía, directeur du festival de Lorient, introduisait le concert de clôture samedi dernier par ces mots au port de pêche devant 8.000 personnes.
Des check points à chaque accès à la ville, un régiment, des policiers avec des armes : Lorient était "sécurisée" pendant toute la durée du festival.
Pas d'attentat, mais une pression importante.
Certains diront que la relative baisse (700.000 au lieu de 750.000) de festivaliers, alors que la recette, elle, ne baisse pas, est due au contexte de crise que vit la France.
Grâce à un budget à ce jour inconnu, le festival a pu déployer de très importants dispositifs de sécurité. La "gay pride" de Gourin ( voir notre article ) n'avait pas le budget pour maintenir la fête, et d'autres événements également.
Comment font les plus petits festivals, comme Rostrenen, par exemple, pour répondre aux normes demandées par le préfet ?