Merci pour les quelques réactions suite à mon post.
Tout le monde a-t-il apprécié à sa juste valeur la fin de l'intervention de M. Josse qui, je cite, ne me salue pas. Cela traduit l'intolérance de cette persone que quant à moi je salue parce que je fais une différence entre une opinion et le respect du à toute personne en tant que personne. Ceci est très important. Quant à mes fautes d'orthographe ou de style c'est faute de temps et en réalité je m'en contrefous : ce qui m'intéresse c'est d'être compris. Enfin en effet j'aura pu intervenir en breton, or ce fil est en français et je ne suis pas sûr que vous compreniez le breton (le subjonctif est-ils bon ? Y a ttil d'ailleurs un subjonctif dans les différents et multiples sous isogloses des parlers dits "gallos" du Maine à Pornic en passant par... pordic ?!!!
Pour répondre à Spered Dieub je me place en tant que Nationaliste Breton, bien évidemment et donc absoluement pas dans le prolongement de la Bretagne ducale déjà complètement françisée dans ses élites.
Pour trouver une langue bretonne qui se tienne on doit remonter plus haut et bien qu'on ait des bribes de littérature très élaborée et même des gloses sur un traité de médecine, je soutiens avec Roparz Hemon que tout est à (re)faire et que le seul point de vue qui vaille est bien sûr politique.
Ainsi l'enjeu est bien de donner à cette presqu'ile l'indépendance qui lui permette de choisir son destin à tout point de vue. Tant qu'on parlera français en Bretagne on sera à la remorque de Paris. Comme nous n'avons pas de puissance économique pour y arriver (comme en flandre Euskadi Ecosse ou Catalogne) il nous reste l'étroite possibilité de gagner les esprits. Ainsi je pense avec tout le second emsav que le breton logique et déterminé doit apprendre le breton et le faire sien.
Or il s'est trouvé que le breton etait en for mauvais état lorsque RH est arrivé sur le terrain (1925) et il s'est attaqué à plusieurs fronts (dicos, grammaires, littérature) pour parer au plus préssé. Après guerre avec SADED et KIS, Imbourc'h, Eil derez Diwan on s'est attaqué à tout le reste notemmant les domaines scientifiques et même la théologie (Jil Ewan). Toutes ces personnes étaient mues par un élan nationaliste évident et le but était clair : fournir un outil linguistique capable de concurencer le francais et qui soit à la fois le vecteur de la Bretagne refondée et aussi j'ose le dire puisque personne n'ose plus le faire l'instrument même de la victoire : "lazhit ar galleg pe ar galleg ho lazho".
Revenous aux parlers gallos : Je respecte la légitimité de l'identité des bretons nés dans ce contexte sociologique d'une société chrétienne rurale touchée très tardivement par la l'Etat Francais et ses technostructures (Ecole, armée, me(r)dias etc etc). en fait la haute Bretagne et la Basse Bretagne étaient assez similaires en tant que sociétés rurales chrétiennes jusqu'à tout recemment (au moins jusqu'en 1914). comme le Maine l'anjou et la rive gauche de la loire , l'ancienne Vendée militaire, cette haute Bretagne y compris la franche est du morbihan, étaient même plus chrétiennes que la cornouaille ou le trégor par exmple et en ce sens je souligne qu'elle était donc en plus droite ligne dans la ligne historique de la Bretagne du commencement.
Quand je parle de Bretagne du commencement je sais bien que je fais hurler certains et m'en contrefous et continue : il s'agit en effet quand on parle de ligne historique, de penser que l'histoire de la Bretagne a un sens à travers les sciècle et que ce n'est pas uniquemet le récit de bains de sangs qui n'en finissent pas, une histoire sans sens. Les Bretons ont un roman historique et c'est dans ce roman historique que les Bretons doivent puiser les grand traits de la société qu'ils veulent refonder sur les ruine 'une presqu'ile où tout se vaut Breton et gallo, catholicisme et druidisme, et qui mène au relativisme au nihilisme et à la néantissement complet de toute idée bretonne.
Et qu'y a t il dans le roman historique breton ? J'y vois surtout une langue celtique qui renait sur le continent contre toute attente, et une foi chrétinne qui s'enracine de manière tout à fait originale à partie de la moitié occidentale. à l'orient, c'est la société vaincue qui perdure, à Rennes (St Melaine) Vannes et Nantes...
A l'ouest de la ligne Quimperle/Tréguier on a une zone où domine largement pour encore le gaulois dans la campagne peu peuplée et couverte de forêts. D'où le KLT. A l'est on a un breton qui s'est développé plutot sur une zone où le bas latin dominait ayant éradiqué le gaulois d'où les dialectes vannetais et du goelo actuellement. Yann Mikael a recencé plus de 200 mots dans son dialecte gallo entre loire et vilaine qui ont une origine bretonne. D'autre part dans le numéro 71 de la revue qu'il dirige en breton Kannadig Imbourc'h, où j'ai déjà largement argumenté au sujet du gallo soit dit en passant (et on trouve dans cette revue articles qui situent parfaitement la genèse de la polémique et
c'est bien 1978) et http://emglev.wordpress.com/2012/10/21/envoi-dun-message-renabl-imbourch-1/
dans ce numéro 71 il démontre qu'il y a deux sous dialecte dans son parler : l'un au nord-est du au repli de population bretonnantes au moment des invasions viking. Seul un lcteur bretonnant pourra lire cet article scientifique sur ce sujet et tant pis pour les autres.
On m'accuse de jacobinisme. Le jacobinisme c'est couper des têtes, c'est prendre un état pour une nouvelle Eglise imposant au monde entier (la France en 1792 avait déclaré la guerre au monde entier !) sa déclaration des hommes sans Dieu tout en massacrant 170.000 de ses citoyens , récupérant la graisse en les brulant, et faisant des selles de cheval des peaux d'hommes en trois endroits; ils ont bien assayé avec celle des femmes mais le cuir était alors de mauvaise qualité alors ils ont arrêté.
Donc arrêtez ces mots qui tuent et empe^chent le débat. Je suis non point jacobin mais bien nationaliste catholique et à ce titre je respecte les vielles grand mères édentées qui parlent encore des sous-sous dialectes bretons ou gallos mais ce n'est pas là qu'est l'avenir de la Bretagne : elles meurent de leur belle mort et loin de moi l'intention de les précipiter dans le trou plus tot que le Seigneur le voudra. Elle réprésentent néanmoins une société révolue, la société rurale chrétinne, détruite par la société urbaine technologique du village mondial. Pour s"adapder à un tel changement il faut de fortes convictions politiques et manifestement les parlers gallos ne disposent pas de l'élite nécessaire pour entraîner son sauvetage et plus que son sauvetage : lla constrcuction d'un projet de société envisageant globalement l'avenir de notre presqu'ile. J'ai déjà dit dans Kannadig Imbourc'h que pour la part, s'il y avait un mouvement politique révandiquant l'indépendance de la Gallèsie, créant ses écoles en gallo, ayant des écrivains de valeur, regroupant une communauté de gens voulant se donner un avenir commun à l'est de la Bretagne, pourquoi pas ?
Quant à moi et toutes choses égales par ailleurs, j'endosse complètement le romant national Breton et je veux donc pour mon pays l'indépendance grâce et par la langue bretonne pour construire une société différencte de la société dominante, et différente aussi de celle projetée par des bobos qui veulent rentrer dans le ventre de leur (grand-)mère, respet deoc'h ! Cettre société sera conforme à sa ligne historique c'est à dire conforme à l'Evangile.
Bien sur on va me rétorquer un cléricalisme assumé. Ce que je revendique c'est en tout cas de sortir par le ahut de ce bourbier du relativisme et du communitarisme et que l'on reconnaisse à la doctrine sociale de l'Eglise une vérité sur l'homme qui lui évite les pires catastrophes prévisbles aujourd'hui.
Mais comme on est enfoncés dans ce relativisme évidemment on est pas sorti et c'est la mort du nationalisme orchestré par toutes les officnes occultes et moins occultes.
Comprenez vous l'enjeu ? Je m'excuse pour le fouilis de cette réponse trop longue. En u mot ceux qui militent inconsidérément pour leur parlers gallos qu'on devrait appeler parler français teinté de gallo pour une bonne partie de ce que l'on entend, devraient réfléchir et voir que leur combat est nocif pour l'image de la langue bretonne dans le roman national breton, amène la confusion au sujet de l'histoire de la Bretagne (qui n'a pas été fondée par les locuteurs Brtto-romans) et nuit directement à son développement (dernière remarque en date à ce sujet : l'émission en breton de dimanche dernier sur FR3 était en gallo !!!), permet au pouvoir de refuser des aides légitimes au breton, et en plus ils promeuvent une fausse cluture en réalité puisqu'elle renie unilatéralement toute référence positive à l'Evangile ou même la combat, alors que la socitété dont ils e réclament était fondée depuis 15 siècles au moins sur cet Evangile. Donc , résumé du résumé : le galloiscisme ou ce que j'ai appelé la gallomania c'est de la subversion anti bretonne et anti catholique pure et simple. Enterrons nos morts, honorns nos grand-mères, et construisons ensemble le Bretagne de demain mais pas la Bretagne de carton qui parlerait français ou son substrat en Bretagne (la langue littéraire des locuteurs de gallo a toujours été le français) mais bien notre langue nationale, garante de notre indépendance de pensée et d'action. C'est pas pour rien que j'écris dans Imbourc'h. C'est pour rechercher un chemin pour nous dans une complète liberté de pensée, et si vous dites que c'est du jacobinisme c'est vous qui êtes formaté. De toute manière je parle à des gens qui parlent d'une langue en réalité disparue depuis au moins 10 ans dans les faits, tout comme ce sera le cas du Breton d'ici quelques années, les élèves de Diwan ne reprenant pas le relai. Et ce constat d'échec personne ne le souligne parce qu'il remettrait beaucoup trop de choses en cause :
- le gauchisme ambiant empêche de voir l'importantce indépassable de la famille dans la transmission d'une langue, et d'une famille unie et nombreuse la transmission se faisant surtout entre enfants et non pas adulte/enfant il faut un maxumum d'enfants dans les familles créant ainsi des micro société qui se suffisesnt à elles meme en grande partie ;
- evidemment il faudrait revenir à des valeurs plus écologiques en regard des familles : mariage sans divorce ni parent 1 et 2 si vous voyez ce que je veux dire ; remise en cause de la contraception bien évidemment, racine des avortements de masse pour contraception d'urgence que nous subissons depuis 50 ans, résultat : plus d'une demi million (500.000) de naissances en moins en Bretagne, au moins
- éviedemment il faudra redonner sa place à l'Eglise seule capable de susciter des vocation d'enseignants tout donnés à leurs élèves et revenant pas cher à la société... et revoir les programmes d'enseignement désastreux : c'est URGENT. Diwwan actuellement applique la méthode globale del la maternelle au lycée et ferme des écoles fautes d'enseignement quelle est obligée de recruter à bac + 5 sur un diplome que personne n'a ! Il est temps de sortir du contrat d'association, céritable souricière, castrante enplus.
- etc etc personne dans l'Emsav ne voit par exemple l'enjeu de l'enseignement de l'histoire de bretagne (et pas à la Ar falz svp !), du sacrifice des terres agricoles (TGV = 100 NDDL ), de l'euro devenu fou mais qu'on ne condamne pas parce que Bruxelle nous voudrait du bien à nous Breton selon les troskistes de Kevre Breizh, de l'immigration incontrolée qui amène le communitarisme et le coran en Bretagne etc etc...
J'espère que vous avez fait bonne lecture. La suite dans Kannadig Imbourc'h !