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François Bayrou
- Chronique -
François Bayrou : un Premier ministre au tournant des langues régionales ?
Le 29 mai 2021, François Bayrou s’était exprimé en faveur d’une révision de la Constitution pour protéger les langues régionales, dans un contexte de crise provoqué par la censure partielle de la Loi Molac par le Conseil Constitutionnel.
Par ChatGPT pour ABP le 14/12/24 17:14

François Bayrou, locuteur du béarnais et ardent défenseur des langues régionales, est aujourd’hui Premier ministre de la France. Ce rôle, qui lui confère une influence politique considérable, pourrait offrir une opportunité unique de faire avancer le dossier sensible des langues régionales en France. Bayrou, ancien maire de Pau et président du Modem, avait déjà montré son attachement à ces langues dans des déclarations fortes et engageantes. Mais tiendra-t-il ses promesses à présent qu’il est à Matignon ?

Le précédent de 2021 : la Loi Molac et la censure constitutionnelle

Le 29 mai 2021, François Bayrou s’était exprimé en faveur d’une révision de la Constitution pour protéger les langues régionales, dans un contexte de crise provoqué par la censure partielle de la Loi Molac par le Conseil Constitutionnel. Ce dernier avait jugé anticonstitutionnel l’enseignement immersif en langues régionales dans les écoles publiques, un coup de massue pour les défenseurs de ces langues.

« La Constitution ne peut pas être un obstacle à la survie des langues régionales » , avait déclaré François Bayrou à l’époque. Cette prise de position avait été saluée par les militants des langues minoritaires, qui y voyaient une reconnaissance inédite de l’importance de ce patrimoine linguistique en danger.

Un Premier ministre locuteur du béarnais

Bayrou ne s’est jamais caché de ses attaches profondes à sa langue maternelle, le béarnais, une langue d’oc proche du gascon. Il a souvent témoigné de son lien personnel avec cette langue et de son rôle essentiel dans la transmission d’une culture.

En 2013, il avait publiquement regretté l’absence de politiques ambitieuses pour la sauvegarde des langues régionales, dénonçant une « uniformisation mortifère » du paysage culturel français. En 2021, en plein débat sur la Loi Molac, il avait plaidé pour un changement constitutionnel afin de permettre aux langues régionales de coexister avec le français, sans contradiction juridique.

Un moment décisif pour les langues régionales ?

En tant que Premier ministre, François Bayrou dispose d’un levier politique considérable pour traduire ses déclarations passées en actions concrètes. Il suffit d'inscrire le sujet dans l'Agenda de l'Assemblée Nationale. Une réforme constitutionnelle est toutefois un chantier colossal, nécessitant une majorité qualifiée au Parlement ou un référendum national.

Pourtant, l’opportunité est unique. Les attentes des défenseurs des langues régionales sont immenses :

  • Réhabilitation de l’enseignement immersif : Une nouvelle loi pourrait protéger et encourager les modèles immersifs développés par des réseaux comme Diwan (pour le breton), Calandreta (pour l’occitan), ou encore les Ikastola (pour le basque).

  • Reconnaissance des droits linguistiques : La France pourrait suivre l’exemple de l’Espagne ou du Pays de Galles, où les langues régionales bénéficient d’un statut officiel et de financements conséquents.

  • Soutien aux médias et à la culture : Une politique ambitieuse pourrait renforcer les initiatives culturelles et médiatiques en langues régionales, freinant leur déclin.

Des défis politiques majeurs

Cependant, plusieurs obstacles se dressent sur la route de François Bayrou. Les débats autour des langues régionales sont souvent marqués par une opposition idéologique forte entre défenseurs de l’unité républicaine et militants du pluralisme linguistique.

La crainte d’une « balkanisation » de la France, brandie par certains opposants, ou encore les contraintes budgétaires pourraient freiner toute avancée. Par ailleurs, le poids de l’article 2 de la Constitution – « La langue de la République est le français » – reste un verrou juridique difficile à lever.

Une opportunité historique

L’accession de François Bayrou à Matignon pourrait marquer un tournant dans l’histoire des langues régionales en France. Le Premier ministre a l’occasion de devenir l’artisan d’une reconnaissance politique et culturelle attendue depuis des décennies.

La question demeure : Bayrou aura-t-il le courage et la capacité de faire passer les langues régionales de la marginalité à la normalité dans le paysage institutionnel français ? Les Bretons, Corses, Occitans, Basques, Alsaciens et autres locuteurs de ces langues si riches en attente d’un signal fort le scrutent désormais avec attention.

Une chose est sûre, l’heure est venue pour François Bayrou de transformer ses paroles en actes.

Voir aussi sur le même sujet : langues régionales
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ChatGPT, pour Chat Generative Pre-trained Transformer, est un agent conversationnel (chatbot) utilisant l'intelligence artificielle générative, développé par OpenAI et spécialisé dans le dialogue. Il s'appuie sur les grands modèles de langage d'OpenAI GPT-4, GPT-4o et GPT-4o mini. ChatGPT est capable de répondre à des questions, de tenir des conversations, de générer du code informatique, et d'écrire, traduire ou synthétiser des textes. Il peut le faire en tenant compte du contexte et de contraintes telles que le style d'écriture.
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Vos 25 commentaires
Anne Merrien Le Dimanche 15 décembre 2024 11:05
Lu dans le Télégramme du jour : " [François Bayrou] a été ministre de l'Education nationale de 1993 à1999. Qui se souvient d'une seule de ses initiatives ?" Les promoteurs des langues dites régionales s'en souviennent.
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De Rafig 44 E Breizh à Anne MerrienLe Lundi 16 décembre 2024 13:33
Il ne fera RIEN car il a des choses plus importantes à faire. comme disent ceux qui mettent les problèmes sous le tapis. La France elle-même pour être au ban des nations d'Europe à cause de ses crises économique, politique et historique ne sachant pas se projeter dans l'avenir après avoir détruit nos passés.
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De Anne Merrien à Anne MerrienLe Lundi 16 décembre 2024 15:18
Les langues dites régionales ont besoin de bienveillance au jour le jour. Il me semble que Bayrou avait donné un cadre réglementaire à l'enseignement immersif. Et c'est ce cadre réglementaire qui a résisté à la censure du Conseil constitutionnel.
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Damien Darras Le Dimanche 15 décembre 2024 12:22
Comme tous les politiciens hexagonaux M. Bayrou est favorable aux langues minorisées quand il ne participe pas au gouvernement mais ne fait rien quand il en a le pouvoir.
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De Jack Leguen à Damien DarrasLe Dimanche 15 décembre 2024 15:15
Un peu comme Le Drian qui était pour la réunification tant qu'il était dans l'opposition.
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De Andrew CR Bach-Bourdeleir à Damien DarrasLe Dimanche 15 décembre 2024 19:52
Francois Bayrou serait, par ailleurs, favorable a la Reunification de la Bretagne
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Eduardo Le Dimanche 15 décembre 2024 17:28
Un grand Oui à ChatGPT pour parler de Bayrou, Molac, Macron, de la pluie et du bon temps, de la température de l'eau tiède...
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Fulup A. Le Dimanche 15 décembre 2024 17:45
Après on parle du maintien de Retailleau à l'Intérieur !!? C'est dire le peu d'importance que ces questions ont...si déjà la Corse obtenait ce qui était prévu, ce serait très, très bien.
Seuls changements potentiellement en discussions en dehors de la Corse (discussion, mais peu de chance que cela aille jusqu'au bout) dans les mois à venir car Bayrou ne fera pas plus de 10 mois : un retour aux régions d'avant 2014, du moins pour certaines d'entre elles, le conseiller territorial, la proportionnelle.
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Jorj Treger Le Lundi 16 décembre 2024 08:19
Bayrou contre la création du département basque, les naïfs bretons vont être déçu.
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De Fulup A. à Jorj TregerLe Lundi 16 décembre 2024 19:03
J'ai également en mémoire des déclarations de lui et de son mouvement, en faveur de la fusion Bretagne-Pays-de-la-Loire
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Colette Trublet Le Lundi 16 décembre 2024 10:34
Bayrou ne fera pas grand chose. Le système va le neutraliser. Mais il va pouvoir "tenir les murs" ça peut nous donner un peu de temps pour faire travailler notre intelligence collective dont le coup d'envoi a été lancé par les conventions citoyennes sur la fin de vie et sur le climat. Le gouvernement n'en a rien fait mais c'est un exemple très instructif de démocratie. Deux choses : la Bretagne est brossée dans le sens du poil chaque fois que le gouvernement tangue. POURQUOI? Que faut-il en penser? Deuxièmement, une vague de fond agite les gens. Nous avons besoin de dépolluer le système, d'y voir clair derrière les mensonges et les scandales. Nous devrions commencer par écrire une constitution par pays, les pays étant avec ou sans Etat et ils peuvent bénéficier du droit à l'autodétermination et de l'inviolabilité des frontières. Il sera utile, pour réaliser cette rédaction de partir des besoins vitaux et des ressources propres à chaque peuple. Ensuite il faudra re-écrire une constitution mondiale qui limitera les compétences d'une coordination mondiale aux domaines de la paix et de la circulation des biens et des personnes. Les lois dans chaque pays, avec ou sans Etat devront être rédigées par des conventions citoyennes tirées au sort pour éviter les conflits d'intérêt. Ces conventions devront prendre connaissances des expertises et de la faisabilité fournies actuellement par les lobbies et les hautes écoles qui n'auront plus le droit de les faire appliquer eux-mêmes à leur bénéfice. Ensuite une évaluation sera faite des conséquences de la loi sur la vie des pays. Une référendum pourra mettre tout le monde au courant et entériner les lois. Les élus et les médias devront se charger de l'information et de la bonne réalisation des lois rédigées dans les conventions citoyennes. Tout ça en raison du fait qu'il y a actuellement un mouvement de fond pour lutter contre les mensonges officiels. Les scandales sont vite étouffés sans parvenir à les éteindre tout à fait et nous voyons bien que nous ne devons plus avoir confiance dans un système qui nous scandalise du côté des mœurs tant du coté de la politique que du côté des sociétés, des religions, des menaces de dictatures, et des menaces de guerre. Tout ça va nous forcer à réagir, à travailler utilement les uns avec les autres, en abandonnant tout un système qui porte au pouvoir l'esprit de domination des plus malins, des plus riches, des plus connus, des plus prestigieux. Un, DEUX? TROIS, Partons : UN La mort = la domination DEUX l'attelage pour faire triompher la vie parce que chacun sait qu'en UN c'est la mort. en TROIS : Ce sont les enfants qui rient au milieu des fruits, des fleurs et des chansons parce que trois royaumes sont fabriqués par le deux, en couple : le royaume de la tendresse, le royaume de la créativité et le royaume de la joie. Chez nous en Bretagne, on sait ça depuis des millénaires, avant même que les religions n'existent en nous donnant l'habitude de croire en Dieu plutôt qu'en notre intelligence collective. (cf Chant des séries : Barzaz Breizh)
(0)  Envoyer un mail à Colette Trublet
Jack Leguen Le Mardi 17 décembre 2024 09:18
Il était contre la réforme territoriale de 2014
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Burban xavier Le Mardi 17 décembre 2024 10:11
Bayrou ne fera rien concernant les minorités en France , il fait de la politique comme toutes les élites .... La France est figée , suradministrée et dépensière , elle ne produit plus
assez ...s'appauvrit globalement .
C'est un homme changeant en fonction d'une situation qu'il veut pour son parti favorable comme les autres .
Le plus grand nombre paiera la dette et le niveau de vie baissera c'est pourquoi le français s'inquiètent à juste titre de leur pouvoir d'achat .
A son crédit , on peut mettre ses interrogations depuis longtemps sur la " dette française inflationniste" , mais il faut toujours se rappeler que c'est Giscard Valéry (mm courant politique UDF ) qui a crée des budgets avec un passif dès 1974 , Mitterrand (PS) les a creusés et les autres....
La sortie sera rapide pour lui du pouvoir dans le contexte présent ...
(2) 
Anne Merrien Le Mardi 17 décembre 2024 11:58
L'Etat ne peut pas réunifier la Bretagne contre la volonté des élus.
Seul un vote des électeurs pourrait faire plier les élus.
Mais ce vote est une compétence du département de la Loire-Atlantique (qui prétend ne pas être compétent pour cela, évidemment).
(1) 
Penn Kaled Le Mardi 17 décembre 2024 14:00
Une des solutions pour parvenir à la réunification, que les organisations militantes déstabilisent les dits pays de Loire qui en fait en plus n'en pas vraiment, vu que le fleuve ne traverse que deux départements sur cinq.C'est le moment vu que la présidente de cette région supprime les aides à la culture pas uniquement d'ailleurs la culture bretonne.Le moment ou jamais mettre en avant l'identité du Maine et Anjou qui pourrait constituer une belle petite région vivant en bonne intelligence avec la Bretagne réunie. Angers entre autres se trouve affaiblie de part l'hégémonie de Nantes. D'autre part il serait judicieux d'insister auprès des élus pour établir un axe politique, économique et culturel en Nantes et Vannes cette dernière ville remplie beaucoup de conditions pour devenir la capitale de la Bretagne réunifiée, elle est un lien entre la basse et haute Bretagne .
(2)  Envoyer un mail à Penn Kaled
De Ted Benoît à Penn KaledLe Mercredi 18 décembre 2024 06:51
@Penn Kaled Ces axes de présentation de la question de la réunification, soit rappeler: l'absurdité des PdL; le potentiel d'un triangle 49-53-72 en carrefour Bretagne/Val de Loire/Paris (avec Angers n'étant plus subalterne à Nantes, récupérant d'ailleurs une influence perdue sur les Mauges); Vannes comme capitale administrative (ne centralisant pas toutes les compétences) à l'heure où cette magnifique ville devient l'antichambre des EHPAD réactivant le lien privilégié du 44 au 56 (mis à mal avec l'aménagement du territoire Guichard, détournant le 44 vers 85-49) ne sont que trop rarement mise en avant dans les argumentaires. Reste à convaincre Nantais et Rennais (mais Vannes rendra la chose plus facile que l'une ou l'autre, ainsi que pour l'ouest breton) et surtout Vendéens, totalement assujettis à Nantes (difficile de faire plus folklorisant que l'identité vendéenne qui s'acharne à présenter une indépendance d'esprit mais ne jure que par la CCI de Nantes: voir Villiers et autre Retailleau -Auxiette dans un style cosmopolite du pauvre). La question vendéenne est finalement une des plus compliquer à régler. Somme toute logique, Paris et les PdL se sont évertué à disproportionner les liens entre Nantes et la Vendée (vengeance aussi sur l'Histoire).
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De Anne Merrien à Penn KaledLe Jeudi 19 décembre 2024 18:47
Cela fait des décennies qu'on espère que l'Anjou et le Maine s'éloignent de Nantes et que la Vendée se souvienne qu'elle est poitevine. La seule nouveauté pour la Réunification, ce sont en 2005 les lois de décentralisation de Raffarin qui ont motivé la pétition des 100 000 en 2016. Il faut persévérer de ce côté-là : obtenir l'organisation par le CD 44 d'un vote de ses électeurs. Rennes et Nantes ne voudront pas de capitale à Vannes. Ce serait leur donner une raison de plus pour refuser la Réunification.
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De Ted Benoit à Penn KaledLe Dimanche 22 décembre 2024 10:45
@Anne Merrien à Penn Kaled Le Jeudi 19 décembre 2024 18:47 Ce n'est évidemment pas des autres départements PdL qu'il faudra attendre quoi que ce soit. Mais il ne faut pas négliger les frustrations du Maine-Anjou sur la prépondérance nantaise (mais aussi ne pas oublier que si la Mayenne n'aime pas les PdL, elle est la 1ère à réclamer un GO). Et la piste "Vannes capitale" est au contraire un bon moyen de couper court au conflit nanto-rennais. Non seulement, cela favorise l'ambition de l'emsav à "multiplier" les capitales. Les CCI de Nantes et Rennes n'ont rien à craindre d'une prépondérance prise par Vannes. Mais aussi, cela offre une alternative: pas de jaloux pour ceux pensant être lésés. Alors que si Rennes peut être légitime en seule capitale en B4, ça se passerait beaucoup plus difficilement pour Nantes. Trop de doutes côté 22-29. Départements dont le principal frein à l'idée de réunification est d'ailleurs la peur d'un déséquilibrage. Vannes fait symbole de pivot (sans parler de l'Histoire, la Bretagne, c'est finalement Vannes si on veut résumer). Et puis, on ne parle que de capitale de région. Ce ne sont finalement que quelques centaines de fonctionnaires qui, à mon avis, se verrait plutôt vivre à Vannes qu'à Nantes ou Rennes qui n'attirent plus grand monde (et ça pourrait se présenter comme un moyen de désengorger deux villes saturées et de ramener des actifs dans la nouvelle capitale des retraités). Quimper ne lèse pas Brest. C'est vraiment un point stratégique pas assez mis en avant. En tout cas, il fait aussi office d'argumentaire surprise. Quand un opposant cherche à bloquer la question sur la capitale avec ses préjugés faciles et jouant de la division pour mieux régner en mettant l'opposition Nantes/Rennes sur le tapis, il est complètement désarçonné de devoir réfléchir sur cette option. Et n'a que pour lui que de l'évacuer d'un revers de la main, ce qui ne joue pas en faveur de sa crédibilité. Bref. Tout est finalement essentiel. Parce que, bien sûr, évidemment, cent fois oui, la question institutionnelle démocratique est au centre. Mais, en fait, "devrait". Vue la situation, c'est-à-dire celle de la RF jacobine, ça n'a aucune chance d'arriver. Une réunification bretonne ne peut s'envisager que dans une crise très grave. Et la France n'en est pas loin. Mais ça peut aller dans un sens ou dans un autre. Quid avec le RN ?Jacobin et natio BBR, ce parti veut supprimer les Régions. Et bien, il vaut peut-être mieux pas de Région B4 du tout, et encore moins de PdL, pour que l'identité bretonne des 5 départements soit le mieux préservé. Comme quoi... C'est pour cela qu'il n'y a pas de priorité stratégique, tellement il est impossible de prédire les chances bretonnes. Reste en effet que l'important n'est pas tant la valeur des idées que d'être pro-actif, et la pétition et la demande de consultation ont le grand avantage du concret.
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De Anne Merrien à Penn KaledLe Dimanche 22 décembre 2024 12:58
Nantes et Rennes ne se préoccupent pas du choix de la capitale quand il s'agit de promouvoir la fusion B4+PDL.
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De Benedicto à Penn KaledLe Lundi 23 décembre 2024 15:39
@ Anne Merrien "Nantes et Rennes ne se préoccupent pas du choix de la capitale quand il s'agit de promouvoir la fusion B4+PDL." Effectivement, il y a deux explications à cela : - Avancer l'option Grand-Ouest permet de refroidir les ardeurs réunificatrices bretonnes - Si jamais la fusion B4-PdlL avait lieu, il est certain que des sous-structures B4 et PdlL continueraient d'exister, au nom justement d'un équilibre entre les deux villes. Quand certains personnages arguent que cette fusion serait une sorte de réunification, elles mentent éhontément car vous pouvez être absolument sûr que la partie bretonne (et considérée comme tel) de cette nouvelle région ne serait rien d'autre que l'actuelle B4, mais sans la moindre autonomie politique possible. J'entrevois également d'autres explications, qui peuvent être l'objet de débats : 1/ Je crois que chacune des deux villes se pense en position de force par rapport à l'autre en cas de fusion. Rennes qui a toujours eu une avance dans les administrations interrégionales, et qui est la capitale de la Région Bretagne, ma moins favorables des deux à ce type de fusion (et donc en meilleure posture pour négocier), Nantes car elle pens être le mieux dans son élément (en particulièrement identairement) et moteur dans cette fusion.
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jakez Lhéritier de Sant Nazer Le Mercredi 18 décembre 2024 17:10
c'est aussi le moment de communiquer sur les questions vitales en Bretagne,comme celles évoquées rapidement à Carhaix samedi dernier
Logement,santé,mutuelles,transports,le mur de la honte,le monopôle de la presse en Bretagne etc
Il y a un silence sur le terrain ,dans les quartiers,les hameaux?
Chat Gpt cause...mais dans la rue on n'entends rien.
Mais .... ca commence à chauffer.......il faut sortir nos revendications....et s'unir pour les élections à venir....
(0)  Envoyer un mail à jakez Lhéritier de Sant Nazer
Penn Kaled Le Vendredi 20 décembre 2024 12:24
Il se peut que vous ayez raison, mais d'un autre coté déjà à l'ouest de la Bretagne on déplore la fracture territoriale par rapport à Rennes, alors si Nantes devenait capitale politique cette situation ne ferait pas avancer les arguments de la réunification en basse Bretagne. Par contre Nantes une des capitale économique avec Brest oui, quand à Rennes plutôt universitaire. Vannes a déjà été capitale c'est un bon compromis et le fait d'établir un axe comme je l'ai dit avec Nantes et aussi Rennes, ce triangle qui était une réalité du temps de la Bretagne indépendantes rendrait plus acceptable le fait que Vannes devienne la capitale.
(0)  Envoyer un mail à Penn Kaled
De Anne Merrien à Penn KaledLe Vendredi 20 décembre 2024 14:27
Ce n'est pas la Basse-Bretagne qui bloque la Réunification, mais au contraire Nantes et Rennes qui se voudraient au centre d'une grande région. Pour ce qui est de l'économie ou de la démographie, la roue peut tourner : montée des eaux en Loire-Atlantique, stress hydrique à Rennes.
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Alan E. VALLÉE Le Vendredi 20 décembre 2024 12:57
L'instrument du Déficit public (>20Mds€ / mois) et celui de la Dette (3.303 Mds € début septembre 2024) ont deux fonctions :
( 1 ) - Plomber toute éventualité de constitution d'UE efficace et encore moins "puissance". En effet, qui voudrait plus encore se rapprocher d'un pays tant déglingué ? ;
( 2 ) - Rendre impossible toute réforme décentrée de la seule survie de l'État national jacobin.
En outre, avec un système électoral organisant méthodiquement l'absence de Majorité politique à l'Assemblée Nationale (AN) le Parlement est incapable de voter un Budget pour 2025. De là à imaginer qu'il s'intéresserait au langues régionales et à leur juste et nécessaire promotion ou même à la décentralisation, ou encore à l'instauration d'un système électoral majoritaire, il lui faudrait naviguer dans un vaste océan tumultueux ...
L'affaire est bien connue. A. SOLJÉNITSYNE écrivait :
" Avec le scrutin majoritaire, il se forme des blocs (de partis) constitués avant les élections. (...) Ce scrutin permet la constitutions de gouvernements stables." (in : Comment réaménager notre Russie? " - Fayard - 1990 - p. 77)
C'est le système en vigueur en Grande Bretagne, tel qu'avant le scrutin le projet, le programme, le leader de chaque camp sont bien connus de tous, de telle manière que le souverain n'a même pas le choix du Premier Ministre qu'il nomme dès le lendemain matin des élections. Heureux Britanniques !
On se souvient, en effet, qu'à partir des années soixante, l'UNR, puis le RPR, puis l'UMP et même l'UMPS jusqu'à LR expliquaient avec un outrancier mépris des critiques qu'avec le système de la Ve République la France détenait comme le Graal et que les errement de la IVe République étaient nécessairement derrière nous. Ce n'était que de la calamiteuse propagande à un point tel que personne n'avait même imaginé l'alliance LFI - RN.
Pour obtenir de manière certaine, une Majorité à l'A.N., il faudrait et suffirait que les législatives se déroulent à un seul tour pour que avant les élections se constituent des blocs de partis stables. Ceci n'est ni coûteux ni compliqué mais ne dépend que la volonté de sauver le jeu parlementaire d'un désastre annoncé. Tel que le Premier Ministre en est, (sauf mise en oeuvre de l'art. 16 de la Constitution ?), à envisager le vote du Budget pour 2025 en février prochain !
Grandeur et décadence.
AV
(0) 
jakez Lhéritier de Sant Nazer Le Mardi 24 décembre 2024 10:05
Avec l'arrivée de Manuel Valls anti réunification- anti peuples- ceux qui attendent des miracles des "élus" français sont gâtés.
Place aux actions ....
(1)  Envoyer un mail à jakez Lhéritier de Sant Nazer
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